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La Gendarmerie royale du Canada (GRC) devrait expliquer mardi comment des attaques au couteau se sont déroulées dans une Première Nation de la Saskatchewan, au deuxième jour de l'enquête du coroner.
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) devrait expliquer mardi comment des attaques au couteau se sont déroulées dans une Première Nation de la Saskatchewan, au deuxième jour de l'enquête du coroner.
Le sergent d'état-major, Robin Zentner, de l'unité des crimes majeurs de la GRC, a témoigné lundi que Myles Sanderson et son frère, Damien Sanderson, avaient semé le chaos dans la Nation crie de James Smith dans les jours et les heures précédant la tuerie.
Des messages textes de Damien Sanderson ont aussi été présentés, dans lesquels il disait à sa femme qu'il était prêt à mourir.
Myles Sanderson a tué 11 personnes et en a blessé 17 autres dans la Nation crie de James Smith et dans le village voisin de Weldon le 4 septembre 2022.
Sanderson, âgé de 32 ans, est mort alors qu'il était détenu par la police quelques jours plus tard.
Le témoignage de M. Zentner se poursuivra mardi avec la chronologie de la GRC sur le déroulement des meurtres.
La GRC a déclaré que Damien Sanderson avait été le premier à être tué par son frère.
L'enquête, qui se déroule à Melfort, au nord-est de Saskatoon, vise à préciser les événements qui ont mené aux meurtres, à indiquer qui est mort, ainsi qu'à déterminer quand et où chaque personne a été tuée.
Une deuxième enquête portant sur la mort de Myles Sanderson est prévue en février.
Selon ce qui a été divulgué lors de l'enquête du coroner, Sanderson s'était rendu dans la Première Nation pour vendre de la drogue quelques jours plus tôt. Il s'était disputé avec la mère de ses enfants et Damien Sanderson avait tenté de le calmer.
L'enquête a révélé que les frères parcouraient la communauté en voiture, se bagarraient et vendaient de la drogue.
À mesure que les frères passaient plus de temps ensemble, les textos de Damien Sanderson à sa femme devenaient plus fatalistes. M. Zentner a déclaré lundi que personne n’avait fourni d’explication complète sur le ton des messages de Damien Sanderson.
La GRC a prévenu qu'étant donné le décès de Myles Sanderson, les gens n'obtiendront peut-être jamais toutes les réponses sur ce qui s'est passé.
Les dirigeants des Premières Nations ont affirmé que l'enquête pourrait fournir des réponses pour aider les familles à faire leur deuil.
Un jury composé de six personnes a été sélectionné lundi matin et Keith Brown, l'avocat représentant la Première Nation dans les enquêtes, a dit qu'il était important que la moitié soient «visiblement» autochtones.
M. Brown a déclaré que la communauté attend les recommandations du jury pour envisager des changements dans les services correctionnels et la commission des libérations conditionnelles.
«Les Premières Nations et les groupes autochtones ne sont vraiment pas traités comme des partenaires égaux dans le système judiciaire», a-t-il soutenu.
Les dirigeants autochtones demandent également que les Premières Nations reçoivent une notification lorsqu'un membre est libéré de prison.
Sanderson, qui avait des antécédents d'agressions violentes, avait été libéré conditionnellement plus tôt en 2022, mais il était illégalement en liberté au moment des meurtres.