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«Nous voulons nous assurer que nous ne nous contentons pas d'amener les gens ici, mais nous les préparons pour qu'ils réussissent lorsqu'ils arrivent», a affirmé le ministre fédéral de l'Immigration, Sean Fraser.
Le Canada devra peut-être envisager de mettre à jour les futurs soutiens aux Ukrainiens cherchant refuge après la guerre, a déclaré lundi le ministre fédéral de l'Immigration, Sean Fraser.
«J'ai entendu des provinces et des municipalités à travers le pays qui ont vu arriver un grand nombre de personnes dire qu'elles avaient du mal à suivre», a déclaré M. Fraser lors d'une conférence de presse à Calgary.
«C'est quelque chose que nous allons devoir mieux comprendre avant de développer les prochaines étapes de soutien aux Ukrainiens.
«Nous voulons nous assurer que nous ne nous contentons pas d'amener les gens ici, mais nous les préparons pour qu'ils réussissent lorsqu'ils arrivent.»
Ottawa a annoncé en mars une prolongation de trois mois, jusqu'au 15 juillet, pour que les Ukrainiens évacués puissent demander un visa d'urgence de trois ans. Ils auront alors jusqu'à la fin mars 2024 pour se rendre au Canada, où le gouvernement fédéral leur offrirait un paiement unique de soutien du revenu et deux semaines d'hébergement à l'hôtel.
Un peu plus de 610 000 personnes avaient été approuvées pour venir au Canada dans le cadre du programme en date du 16 mars, et environ 190 000 sont arrivées.
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L'arrivée d'un grand nombre d'Ukrainiens crée une crise pour les groupes d'établissements d'immigrants qui disent avoir de la difficulté à trouver un logement pour les réfugiés.
La semaine dernière, le Centre pour les nouveaux arrivants de Calgary a annoncé qu'il recherchait 100 familles pour parrainer et héberger les personnes arrivant dans la ville pendant qu'elles tentent de trouver un emploi, des avantages sociaux et un logement à long terme.
Le centre a déclaré que les Ukrainiens arrivant dans d'autres villes canadiennes se dirigent vers Calgary parce que les loyers sont inférieurs à ceux des grandes villes comme Toronto et Vancouver.
Le ministre Fraser a reconnu que les groupes qui fournissent de l'aide ne se débattent pas seulement avec les coûts, mais aussi avec la capacité du système. Il a dit que dans un marché du travail difficile, même trouver du personnel dans les établissements de formation linguistique ou qui offre une aide à l'emploi est «un défi réel et sérieux».
«Il s'agit d'un programme unique en ce sens que nous l'avons développé en réponse à des événements qui se déroulaient en temps réel», a indiqué M. Fraser.
«En tant que gouvernement, nous continuons d'examiner les différentes options pour déterminer ce qui pourrait arriver, en essayant de comprendre combien de personnes, à mesure que nous nous rapprochons de la date limite de candidature prolongée du 15 juillet, finiront par arriver au Canada au cours de l'année prochaine.»
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Le ministre Fraser a indiqué qu'Ottawa travaillera avec les municipalités et les provinces pour identifier la bonne voie à suivre et le rôle de chaque palier de gouvernement.
«Les prestations ont été prolongées jusqu'à la fin du mois de mars de l'année prochaine pour les personnes qui arrivent jusque-là», a-t-il précisé.
«Des mesures supplémentaires devront faire l'objet de discussions continues afin que nous puissions identifier ce dont le gouvernement fédéral devrait être responsable par rapport aux provinces et aux communautés qui attirent un grand nombre de personnes.»
M. Fraser a déclaré que tandis que des villes comme Calgary et Toronto ont du mal à faire face à un grand nombre de réfugiés, Terre-Neuve-et-Labrador tente d'attirer plus de personnes pour combler sa pénurie de sa main-d'œuvre.
«Les bonnes solutions dans différentes parties du pays peuvent nécessiter une réponse plus adaptée, c'est pourquoi nous devons continuer à avoir ces conversations à un niveau plus local.»