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Cette ordonnance permettrait ainsi au SPVM à entrer sur le camp et à procéder à une intervention.
L’Université McGill s’est adressée à la cour pour obtenir une ordonnance qui obligerait les manifestants pro-Palestine à démanteler le campement sur le campus de l’université, a appris Noovo Info.
Cette ordonnance permettrait ainsi au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) à entrer sur le camp et à procéder à une intervention.
McGill s’est adressée à la cour «afin de mettre un terme au campement pour de multiples raisons», soutient l’université.
«L’Université McGill espère sincèrement que l’occupation du campus inférieur du centre-ville prendra fin rapidement et de façon pacifique», a soutenu l’Université par courriel.
Présents sur le campus depuis près de deux semaines, les manifestants exigent que l'université cesse toute participation financière dans les entreprises liées à l’effort de guerre. Certains demandent même aux établissements de rompre leurs liens avec toutes les entreprises liées à Israël. Par ailleurs, les manifestants ont vivement réagi à l’invasion de Rafah par l’armée israélienne, plus tôt cette semaine.
La liste comprend également des entreprises qui, selon eux, fournissent d’autres types de fournitures tels que du matériel de communication et du carburant à l’armée israélienne, ainsi que des entreprises qui mènent des opérations dans les territoires occupés.
Outre le SPVM, le Service de sécurité incendie de Montréal continue de surveiller de près la situation sur le terrain.
«Même si l’ordonnance est émise, nous ne cesserons pas nos efforts visant à poursuivre, de bonne foi, les discussions avec les membres de la communauté mcgilloise qui occupent le campement», a nuancé l’Université McGill dans un communiqué.
Lors d'une conférence de presse organisée en début de soirée, deux représentantes du camp ont reproché à l'administration de McGill d'être prête «à compromettre la sécurité des étudiants» et de vouloir nuire et étouffer les manifestants propalestiniens. Elles ont également rappelé que la raison d'être du camp était de faire cesser les investissements de l'université dans des entreprises que les militants estiment complices d'un génocide palestinien.
La requête de McGill sera présentée devant la Cour supérieure du Québec lundi.
La semaine passée, une autre demande d’injonction, qui avait été déposée par deux étudiants de McGill, avait été rejetée par la cour, qui avait statué qu'il n'y avait pas «de démonstration d’une urgence».
Avec les informations de La Presse canadienne