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Les manifestants espèrent que McGill, comme les autres universités, cesse toute participation financière dans les entreprises liées à l’effort de guerre. Certains demandent même aux établissements de rompre leurs liens avec toutes les entreprises liées à Israël. Par ailleurs, les manifestants ont vivement réagi à l’invasion de Rafah par l’armée israélienne.
«On veut qu’il y ait un échéancier concret des désinvestissements», a dit Ari Naham, porte-parole du campement et des voix juives indépendantes. «Tant qu’ils ne nous en donnent pas, on continue à s’étendre.»
«C’est encore plus important qu’on soit ici pour pousser nos institutions, que ce soit McGill et le gouvernement du Canada, d’agir contre le génocide et la fin des attentats dans la région», a rappelé Ted Rudland, professeur de l'Université de Concordia.
Du côté de la Ville de Montréal, la mairesse Valérie Plante continue d’encourager les discussions et espère un dénouement pacifique entre les deux parties.
D'ailleurs, le Service de police de la Ville de Montréal et le Service de sécurité incendie de Montréal continuent de surveiller de près la situation sur le terrain.
«La présence des policiers a augmenté dans les deux derniers jours, mais pas tant que ça», a dit une manifestante. «On dirait que le principal objectif des policiers est d’empêcher les dons d’entrer sur le campement.»
Une autre rencontre entre les manifestants et la direction de l'établissement est prévue mercredi.
Voyez le reportage de Lili Mercure dans la vidéo.