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En raison de son statut particulier auprès de francophones à Tel-Aviv, Mme O’Hana est «scotchée à l’information» et a dit avoir appris à l’avance qu’une attaque était imminente. Avant cette attaque, elle est sortie faire ses courses, malgré le contexte.
«Il y avait un silence terrible», a décrit Mme O’Hana, qui a assimilé la scène à celle du 7 octobre de l’année dernière, la date des attentats du Hamas contre Israël.
Puis, les alarmes ont sonné. «Je me suis dépêché de me mettre dans une pièce qui est protégée, ce qu'on appelle le Mamad», s’est-elle souvenue. «Je n'ai même pas eu le temps de ressortir que la sonnerie a encore recommencé de manière constante, sans fin.»
Mme O’Hana dit qu’il y a eu «toute une salve de missiles». «Je les sentais, je les sentais vibrer.»
Maintenant, c’est l’attente, et la présidente de la MAFTA déplore un conflit qui «ne profite à personne». «Nous devons tous mourir, mais il n'y a aucune religion qui dicte que l'être humain a le droit de pouvoir tuer l'autre», croit-elle.
Voyez son entrevue complète dans la vidéo liée au texte.