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Des milliers d'Ukrainiens sont arrivés au Canada depuis l'invasion russe. Plus de 30 000 ont trouvé refuge au Québec.
«Ma ville natale est occupée. Je me rappelle les nuits dans le métro», a raconté Yulia Pudubko, ressortissante ukrainienne qui est arrivée à Montréal en mars 2023. «Je n’arrive pas à croire que ça fait déjà 1000 jours que ça se passe.»
Cette ressortissante ukrainienne souhaite éventuellement revenir dans son pays, mais entre-temps elle souffre, car les pertes sont immenses durant le conflit.
«Je pleure [quand je lis les nouvelles] à cause des morts et parce que les Russes bombardent assez souvent les immeubles, surtout dans les derniers jours. Il y a beaucoup d’enfants qui meurent», a lâché Mme Pudubko, qui se dit reconnaissante d'être au Canada avec son fils de 7 ans, en toute sécurité.
Pour le président du conseil provincial du Québec du Congrès des Canadiens ukrainiens, Michael Schwec, cette situation est vécue par de nombreuses familles installées dans la province.
«On a beaucoup de mères et enfants, dont les maris sont encore sur le champ de bataille. C’est très difficile pour eux. Ils sont en train de défendre leur maison», a-t-il expliqué. «L’Ukraine, ce n’est pas un conflit. C’est une invasion génocidaire.»
Le conflit se prolongeant sur place, avec des frappes et des combats qui s'intensifient, de nombreuses personnes continuent de dénoncer cette invasion «illégale» russe en territoire ukrainien. C'est le cas du conseilleur municipal Serge Sasseville, qui manifeste tous les jours - depuis le début du conflit - avec un groupe de personnes devant le Consulat général de la Fédération de Russie à Montréal.
«C’est important de montrer aux Russes qu’à Montréal, on est contre la guerre», a-t-il dit.
Pour souligner ces 1000 jours de conflits et en soutien au peuple ukrainien, plusieurs rassemblements ont eu lieu mardi au pays, dont une à Montréal.
Voyez le reportage de Lili Mercure dans la vidéo.