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Il est en ce moment en Europe comme ambulancier volontaire pour apporter «un élan de solidarité» aux Ukrainiens.
Il mentionne en entrevue avec Jean-Simon Bui que les propagandes russes l'ont poussé à se déplacer en Ukraine.
«Poutine, quand il parle de l’Ukraine, il dit que c’est un pays qui n’existe pas, que c’est une culture qui n’existe pas que son peuple n’existe pas. On dirait qu’historiquement, il y a quelque chose qui est venu me chercher parce qu’on a déjà entendu ces messages-là à l’encontre des Québécois», avance Dereck Blouin-Perry.
Il indique que sur le terrain, les hôpitaux sont submergés et qu’ils reçoivent en moyenne une centaine de blessés par jour.
«J’avais quelqu’un qui a marché sur une mine antipersonnelle, donc il avait perdu une bonne partie de son pied. On a deux heures de route à faire avec, il est en hémorragie grave», témoigne-t-il en ajoutant qu’il peut transporter jusqu’à trois à quatre patients par voyage.
L’ambulancier rappelle que même si on a l’impression que les choses se sont calmées en Ukraine ces derniers temps, «c’est plutôt le contraire».
«Les ressources s’épuisent, les gens sont à bout et la Russie prend du terrain à une vitesse jamais vue depuis le début de l’opération ici», explique-t-il.
À voir dans la vidéo.