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Les funérailles de Jean Lapointe se dérouleront à l'église St-Viateur d'Outremont
Ces funérailles seront d'ordre privé.
Les funérailles de Jean Lapointe se dérouleront le 17 décembre à l'église St-Viateur d'Outremont, a annoncé sa famille samedi.
Le chanteur et acteur québécois s'est éteint le 18 novembre. La famille avait déjà annoncé la date de la cérémonie, mais n'avait pas encore indiqué l'endroit.
Ces funérailles seront d'ordre privé.
Plusieurs personnalités, comme la chanteuse Marie-Élaine Thibert et le comédien Benoît Brière lui rendront hommage. Frayne McCarthy, de la comédie musicale The Sound of Music, interprétera quelques-unes des chansons préférées de Jean Lapointe.
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Benoît Brière avait d'ailleurs lu des extraits de la chanson Pleurires lors d'une des dernières apparitions publiques de M. Lapointe à l'occasion du 40e anniversaire de la Maison et de la Fondation Jean Lapointe, le 5 octobre.
La famille a toutefois annoncé la tenue d'une chapelle ardente qui aura lieu le 15 décembre à l’église Saint-Viateur d'Outremont de 17h30 à 22h.
«On ne voyait pas d’autres moyens d’offrir la possibilité à tout le monde de lui dire un dernier au revoir, puisque la cérémonie à l’église ne permet pas d'accueillir tous ceux et celles qui voulaient lui rendre un dernier hommage», a écrit le fils du défunt, Jean-Marie Lapointe sur Linkedln.
Né à Price, dans le Bas-Saint-Laurent, le 6 décembre 1935, Jean Lapointe s'est fait connaître au sein du duo Les Jérolas avec Jérôme Lemay. Il a continué à connaître du succès pendant sa carrière solo, notamment grâce aux chansons Chante-la ta chanson, Mon oncle Edmond et Si on chantait ensemble.
Jean Lapointe est aussi un comédien doué et mène une carrière cinématographique parallèlement à la chanson. On le retrouve à l'affiche de «Les Ordres», «Ti-Mine Bernie et la Gang», et «Le Dernier Tunnel». Il tient également le rôle-titre de la série télévisée «Duplessis», en 1978.
Tous ses succès ne l'ont cependant pas empêché de sombrer dans l'alcoolisme, dès les années 1960. Il réussit heureusement à s'en sortir et crée, en 1982, une maison de transition pour alcooliques et toxicomanes, La Maison Jean Lapointe.
En 2001, le premier ministre du Canada, Jean Chrétien, le nomme au Sénat, à la grande surprise du principal intéressé, qui passera les dix années suivantes à la Chambre haute. Au cours de cette période, il fait de la lutte contre les appareils de loterie vidéo dans les bars et les restaurants sa priorité, présentant à plusieurs reprises un projet de loi à cet effet, qui n'aura finalement jamais été adopté.
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