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Économie

Les entreprises se préparent aux turbulences en prévision des droits de douane

Ces menaces ont contraint les entreprises à réagir de diverses manières.

<p>Steel workers work at the ArcelorMittal Dofasco steel plant in Hamilton, Ont., on Wednesday, March 12, 2025. THE CANADIAN PRESS/Nathan Denette</p>
<p>Steel workers work at the ArcelorMittal Dofasco steel plant in Hamilton, Ont., on Wednesday, March 12, 2025. THE CANADIAN PRESS/Nathan Denette</p>
Ian Bickis
Ian Bickis / La Presse canadienne

L'imminence des droits de douane américains a poussé les entreprises canadiennes à stocker des marchandises, à réduire leurs effectifs, à suspendre des projets et à prendre toutes les mesures qui, selon elles, pourraient les aider à survivre à la crise économique à venir.

Le président américain Donald Trump doit dévoiler les plus récents droits de douane imposés par son administration à de nombreux pays plus tard mercredi, mais leur portée et leur ampleur restent incertaines.

 

Ces menaces ont contraint les entreprises à réagir de diverses manières, allant de la diffusion de publicités pour mettre en avant leurs liens avec le Canada à la recherche de nouveaux fournisseurs, en passant par le report de la publication de prévisions financières en raison de l'énorme incertitude.

De nombreuses mesures ont consisté à se préparer à une baisse de la demande, comme le fabricant de collants Sheertex qui a licencié 40 % de son personnel en invoquant la menace de droits de douane, ou encore les compagnies aériennes qui ont réduit leurs vols vers les États-Unis.

La baisse de la demande est également visible dans le dernier baromètre de l'activité manufacturière de S&P Global Canada, qui a révélé une forte baisse en mars, après un déclin en février, les usines ayant enregistré une baisse des commandes et de la production.

Cette baisse d'activité signifie que 27 % des entreprises envisagent de réduire leur capacité de production ou leurs effectifs, selon un sondage de PwC Canada. Cependant, elles ne se contentent pas d'encaisser le choc: près des trois quarts des entreprises interrogées ont également indiqué vouloir ouvrir ou étendre leurs activités sur d'autres marchés.

Ian Bickis
Ian Bickis / La Presse canadienne