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L'environnement et la crise climatique au cœur d'un débat électoral à Montréal
Les participants ont notamment abordé leurs priorités concernant les divers enjeux environnementaux et liés aux changements climatiques touchant la grande région de Montréal.
Au lendemain de la manifestation sur le climat, les candidats des quatre principaux partis politiques ont participé à un débat axé sur l'environnement et la crise climatique, samedi, en vue des prochaines élections provinciales.
Organisé par le Conseil régional de l'environnement de Montréal (CRE), Vivre en Ville et Équiterre, l'événement a réuni les candidats Benoit Charette de la Coalition avenir Québec, Désirée McGraw du Parti libéral du Québec, Ruba Ghazal de Québec solidaire et Cédric Ducharme du Parti Québécois, à la Maison du développement durable, à Montréal.
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«Plus que jamais, l’environnement, les changements climatiques et la protection de la biodiversité sont des préoccupations majeures de l’électorat québécois. [...] Il faut en faire plus pour faire face aux changements climatiques. Agir sur les dossiers environnementaux, c’est aussi agir sur d’autres fronts, par exemple, la santé publique, l'économie, la sécurité publique, la justice sociale, la qualité de vie, le coût de la vie et plus encore», a affirmé le coorganisateur du débat et directeur général du CRE Montréal, Emmanuel Rondia.
Les participants ont notamment abordé leurs priorités concernant les divers enjeux environnementaux et liés aux changements climatiques touchant la grande région de Montréal.
Selon un récent sondage, 73% des Québécois se préoccupent des impacts de la crise climatique sur leur portefeuille et leur santé.
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Cet échange s’inscrit dans l’initiative des débats «Vire au vert» et qui se dérouleront du 18 au 25 septembre 2022 à travers la province. Appuyée par 26 organisations environnementales, cette initiative s'adresse aux électeurs qui souhaitent connaître les propositions de leurs candidats.
Une tempête en cours
Rappelons que la tempête Fiona touche actuellement les provinces de l'Atlantique et dans l'est du Québec, notamment aux Îles-de-la-Madeleine et la Gaspésie. D'ailleurs, Québec a promis de dédommager les résidents des Îles-de-la-Madeleine qui ont subi d'importantes pertes matérielles à la suite du passage de la tempête post-tropicale Fiona.
Or, le chef caquiste n'a pas l'intention de consacrer plus de fonds à l'adaptation climatique s'il est réélu, a-t-il dit dans une conférence de presse. Il a toutefois dû ensuite corriger le tir en ouvrant une porte, seulement une fois que tous les fonds seront épuisés.
Les municipalités avaient notamment réclamé un Pacte vert de 2 milliards $ par an pendant cinq ans en adaptation climatique.
Du côté libéral, la cheffe libérale Dominique Anglade s'engage à s'asseoir avec les municipalités pour revoir le pacte fiscal et convenir des travaux d'infrastructures à réaliser en adaptation aux changements climatiques.
M. Legault ne «croit pas vraiment à la nécessité de s'adapter aux changements climatiques», a-t-elle dénoncé samedi en mêlée de presse à Lachute.
Avec les informations de la Presse canadienne