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Société

Le pape François juge que les attaques d'Israël sont disproportionnées et immorales

«Quand quelque chose est disproportionné, cela montre une tendance dominante qui va au-delà de la moralité.»

Le pape François répond aux questions des journalistes lors de son vol de retour à Rove, après une visite de quatre jours en Belgique et au Luxembourg, le 29 septembre 2024.
Le pape François répond aux questions des journalistes lors de son vol de retour à Rove, après une visite de quatre jours en Belgique et au Luxembourg, le 29 septembre 2024.

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Associated Press
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Le pape François a suggéré dimanche que les attaques d’Israël à Gaza et au Liban sont immorales et disproportionnées, affirmant que sa domination militaire a dépassé les limites de la guerre.

Lors de son retour de Belgique, le souverain pontife a été questionné au sujet de l’assassinat par Israël d’un des membres fondateurs du Hezbollah, Hassan Nasrallah. L’attaque, qui a eu lieu à Beyrouth vendredi, ciblait une zone plus grande qu’un pâté de maisons et a réduit en décombres plusieurs immeubles résidentiels. Au moins six autres personnes ont été tuées lors du bombardement.

Le pape François n’a pas mentionné Israël directement et a indiqué qu’il parlait en termes généraux en disant que «la défense doit toujours être proportionnelle à l'attaque».

«Quand quelque chose est disproportionné, cela montre une tendance dominante qui va au-delà de la moralité», a-t-il déclaré. «Un pays qui, avec ses forces, fait ces choses — je parle de n'importe quel pays — d'une manière si "superlative" — mène des actions immorales».

Il a déclaré que même si la guerre en elle-même est immorale, il existe des règles qui «impliquent une certaine moralité». «Mais lorsque ce n'est pas le cas, on assiste — comme on dit en Argentine — à du "mauvais sang"», a-t-il ajouté.

La mort de Nasrallah a provoqué une onde de choc dans tout le Liban et au Moyen-Orient, où il a été une figure politique et militaire dominante pendant plus de trois décennies.

Plus tôt cette semaine, le président américain Joe Biden a déclaré que la frappe israélienne était une «mesure de justice» pour les victimes du «règne de terreur» du Hezbollah.

Le pape François a tenté de trouver un équilibre dans ses commentaires sur l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre et les conflits à Gaza et au sud du Liban qui ont suivi. Il a appelé «toutes les parties à cesser le feu immédiatement au Liban, à Gaza, dans le reste de la Palestine, en Israël», à libérer les otages et à autoriser l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza. Il a souligné qu’il continue d'appeler la paroisse catholique de Gaza tous les jours pour en prendre des nouvelles.

Source

Associated Press
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