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Le Bureau du coroner a été avisé de la situation et tentera, avec la collaboration du service policier, de faire la lumière sur les causes et circonstances du décès.
Le jeune hockeyeur de 11 ans qui a subi de graves blessures, mardi soir, à l’une des patinoires du complexe Walter-Buswell à Saint-Eustache, a succombé à ses blessures.
Le jeune a été atteint accidentellement à la gorge d'une rondelle alors qu'il participait à un exercice régulier. Le jeune avait ensuite été conduit aux soins intensifs d'un centre hospitalier de Montréal.
«Ce matin [vendredi], c’est avec regret que nous avons été informé du décès de l’enfant. Nous tenons à offrir nos plus sincères condoléances à la famille, aux amis et aux proches», a fait savoir le Service de police de la Ville de Saint-Eustache vendredi dans un communiqué acheminé aux médias.
Le Bureau du coroner a été avisé de la situation et tentera, avec la collaboration du service policier, de faire la lumière sur les causes et circonstances du décès.
Le Service de police de la Ville de Saint-Eustache mentionnait au lendemain des événements qu'il s'agissait d'un geste accidentel et que le jeune portait tout l'équipement de protection requis.
Les faits se sont produits vers 19 h mardi à l'aréna Walter-Buswell de Saint-Eustache, au nord de Montréal. Les services de police et d'ambulance ont répondu à un appel au 9-1-1 pour une assistance médicale. Selon la police, le garçon a été transporté dans un centre hospitalier de Montréal, où il était aux soins intensifs.
Le lieutenant Olivier Boucher, de la police de Saint-Eustache, a confirmé vendredi qu'une rondelle avait atteint le jeune joueur au cou. Les autorités n'ont cependant pas révélé le moment exact de son décès.
Dans un communiqué émis vendredi, l’Association du hockey mineur de Saint-Eustache (AHMSE) affirme que ses membres sont tous «profondément attristés par ce drame».
«Je salue la solidarité dont plusieurs ont fait preuve au courant des derniers jours qui ont été extrêmement émotifs. Enfin, surtout, j’offre à la famille et à leurs proches mes plus sincères sympathies», a exprimé Jean-Philippe Labrèche, président de l’Association du hockey mineur de Saint-Eustache.
Tous les matchs et les entraînements prévus par l'association ont été annulés jusqu'à lundi, mis à part les tournois, a ajouté M. Labrèche sur Facebook plus tard vendredi.
Par ailleurs, la famille du jeune joueur a reçu les «profondes sympathies» du maire de Saint-Eustache, Pierre Charron, par l'entremise d'un communiqué.
«Toutes nos énergies convergent vers la famille et les proches de ce jeune homme ainsi que toute la communauté sportive», a déclaré le maire Charron. «Nous réitérons notre soutien envers la famille et toutes les personnes concernées.»
La ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, Isabelle Charest, a également réagi vendredi au décès du jeune garçon.
«D'une tristesse sans mots. Je suis dévastée d'apprendre le décès du jeune hockeyeur. J'offre toutes mes condoléances et mes pensées à la famille, aux amis ainsi qu'aux coéquipiers», a-t-elle écrit sur le réseau social X.
Même le Canadien de Montréal, a envoyé ses condoléances à la famille du jeune.
Déclaration des Canadiens de Montréal
— Canadiens Montréal (@CanadiensMTL) December 15, 2023
A statement from the Montreal Canadiens pic.twitter.com/X6LEVrrqTT
L'AHMSE offre son soutien aux coéquipiers du jeune ainsi qu’à tous membres et rappelle qu’il existe des services d’aide pour les gens qui en ressentent le besoin, dont le 811 ou la ligne Sport’Aide au 1-833-211-2433.
La directrice des communications de Hockey Québec, Marie-Joël Desaulniers, a confirmé à La Presse Canadienne que «l'équipement complet comprend le protège-cou», sans toutefois s'avancer sur la situation précise qui s'est produite à Saint-Eustache.
Dans un communiqué, Hockey Canada a rappelé que tous les programmes de hockey mineur reconnus au pays exigent que les joueurs portent un protège-cou, qui «réduit le risque de lacérations directes au cou causées par le contact avec une lame de patin».
Mais cette pièce d'équipement n'offre pas de protection substantielle contre les impacts directs et violents, selon Trent McCleary, un ancien joueur du Canadien de Montréal qui, en 2000, a reçu un violent tir à la gorge. La blessure qui en a suivi a mis un terme à sa carrière.
La rondelle a fracturé son larynx et a mis sa vie en danger, a-t-il rappelé lors d'un entretien téléphonique avec La Presse Canadienne, vendredi.
Il ne portait pas de protège-cou lors de cet incident, mais cela «n'aurait probablement pas eu d'importance», car un protège-cou ne l'aurait pas protégé d'un tir qui arrivait à une si grande vitesse, selon lui.
«Je ne pense pas qu'il existe une pièce d'équipement pour le cou qui puisse protéger contre ce genre d'impact», a-t-il soutenu.
Avec de l'information de Guillaume Théroux pour Noovo Info et de La Presse canadienne.