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«Je vais diriger mon organisation entière vers son équipe pour assurer une transition pacifique et ordonnée.»
«J’ai parlé avec le président élu Donald Trump. Je lui ai promis que je vais diriger mon organisation entière vers son équipe pour assurer une transition pacifique et ordonnée.»
Voyez le compte-rendu d'Étienne Fortin-Gauthier dans la vidéo ci-haut.
Ainsi a réagi Joe Biden, jeudi. Le président américain sortant a pris la parole publiquement à la Maison-Blanche pour commenter l’élection de Donald Trump comme son successeur.
La passation du pouvoir entre Trump et Biden avait été particulièrement difficile en 2020. Le Center for Presidential Service avait attribué ce processus ardu à une combinaison de crises auxquelles les États-Unis étaient confrontés, notamment la pandémie de COVID-19, un ralentissement économique, d'une prise de conscience nationale sur la question raciale, le refus de Trump d'accepter les résultats des élections et l'insurrection meurtrière du 6 janvier au Capitole.
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Le nom de Biden ne figurait pas sur le bulletin de vote le 5 novembre, mais l'histoire retiendra probablement la défaite retentissante de Kamala Harris comme étant aussi la sienne.
Alors que les démocrates recollent les morceaux après la victoire décisive du président élu Donald Trump, certains partisans de la vice-présidente expriment leur frustration face à la décision de Joe Biden de se représenter jusqu'à cet été - malgré les préoccupations de longue date des électeurs concernant son âge et le malaise suscité par l'inflation post-pandémique ainsi que par la frontière entre les États-Unis et le Mexique - qui a pratiquement scellé l'abandon de la Maison-Blanche par son parti.
«La responsabilité de cette défaite incombe principalement au président Biden», a déclaré Andrew Yang, qui s'est présenté contre lui en 2020 pour l'investiture démocrate et qui a soutenu la candidature infructueuse de Mme Harris. «S'il s'était retiré en janvier au lieu de juillet, nous serions peut-être dans une situation très différente.»
Biden s'est pourtant voulu plus positif que ses collègues, jeudi, et il a d'ailleurs été accueilli sous de longs applaudissements au podium devant son cabinet et du personnel avant son adresse à la nation. Le président d'allégeance démocrate croit que cette défaite n'est qu'une bataille de perdue.
«Nous allons être OK, mais nous devons rester engagés, continuer et, surtout, garder la foi», croit-il.
Biden aussi salué Kamala Harris, qui a mené une «campagne inspirante». Il a par ailleurs appelé les Américains à s'unir au terme d'une campagne marquée par les divisions entre les partisans.
«On ne peut pas aimer notre pays juste quand on gagne», a-t-il soutenu. «On ne peut pas aimer son voisin juste quand on est d'accord.»
Comme l'a fait Mme Harris la veille, M. Biden a appelé ses militants à ne pas lâcher.
«Les revers sont inévitables, mais laisser tomber est impardonnable», a-t-il insisté.
Trump doit être assermenté en tant que 47e président des États-Unis le 20 janvier 2025, date d’inauguration de son deuxième mandat présidentiel et à laquelle il entrera immédiatement et légalement en fonction.
Avec de l'information de La Presse canadienne.