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On peine à recruter des pharmaciens pour les établissements de santé du Québec.
On sonne à nouveau l'alarme quant au manque de pharmaciens dans les hôpitaux de province.
Ce problème récurrent devient inquiétant alors que la population québécoise se fait de plus en plus vieillissante.
La pénurie s'explique, entre autres, par le salaire qui est 30 % plus important pour un pharmacien privé et aussi par les études plus longues, deux ans de plus, pour un pharmacien d'hôpital.
La Montérégie n'échappe pas au phénomène, soutient la directrice générale de l'Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (APES).
La DG de l'APES et pharmacienne, Linda Vaillant, parle d'une situation critique dans l'ouest du territoire et prône un rehaussement des cohortes ainsi qu'une valorisation du métier.
«Il y a, déjà, en Montérégie-Ouest un déficit important de main-d’œuvre et on s’apprête à ouvrir, d’ici quelques années, un nouveau hôpital à Vaudreuil-Dorion où l’on aura besoin de 50 nouveaux pharmaciens. Où va-t-on les prendre? C’est pas une question d’intéresser les jeunes à la pharmacie, mais on a 3 000 demandes, il y a 400 diplômés à la fin de l’année et de ce nombre, une cinquantaine, seulement, s’intéressent au programme d’établissement.»
- Linda Vaillant, pharmacienne et directrice générale de l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (APES)