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La Corée du Sud entretient désormais des relations diplomatiques avec les 191 États membres de l'ONU.
La Corée du Sud a établi des relations diplomatiques avec le nouveau gouvernement islamiste syrien, a annoncé vendredi le ministère sud-coréen des Affaires étrangères, plusieurs mois après qu'une coalition rebelle a renversé le président Bachar el-Assad, qui entretenait des liens étroits avec la Corée du Nord.
Le ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Cho Tae-yul, s'est rendu jeudi à Damas pour signer un communiqué conjoint avec le ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad al-Shaibani, établissant des relations diplomatiques officielles. Cette initiative, selon le ministère sud-coréen, ouvre de nouvelles perspectives de coopération bilatérale, jusqu'alors entravées par les «liens étroits» de la Syrie avec la Corée du Nord.
Au cours des entretiens, M. Cho a exprimé la volonté de Séoul de soutenir les efforts de reconstruction de la Syrie après 13 ans de guerre civile, un processus qui, selon lui, pourrait à terme impliquer les entreprises sud-coréennes, et d'accroître l'aide humanitaire.
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M. Al-Shaibani a salué la perspective de contributions sud-coréennes à la reconstruction de la Syrie et a exprimé l'espoir d'un soutien de Séoul pour assouplir les sanctions internationales contre Damas, a indiqué le ministère sud-coréen.
La Corée du Sud entretient désormais des relations diplomatiques avec les 191 États membres de l'ONU, à l'exception de son rival, la Corée du Nord, divisé par la guerre. Les relations entre les deux Corées sont actuellement au plus bas depuis des années, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un continuant d'afficher son programme d'armes nucléaires et de missiles et de fournir des armes et des troupes à la Russie pour alimenter ses combats en Ukraine.
Les médias d'État nord-coréens n'ont pas immédiatement commenté l'établissement de liens entre la Corée du Sud et la Syrie.
La Corée du Sud a également établi des relations diplomatiques avec Cuba l'année dernière, ce qui, selon le gouvernement de Séoul, porterait un «coup politique et psychologique» à la Corée du Nord, dont la position diplomatique dépend largement d'un nombre limité d'alliés de la Guerre froide.