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Politique

La CAQ, un gouvernement «brouillon», selon Tanguay et le PLQ

C'était l'heure des bilans vendredi à l'Assemblée nationale. Le chef par intérim du Parti libéral du Québec a critiqué vivement le gouvernement de François Legault, parlant d'un bilan «sous le signe de l'échec».

Image d'archive | Le chef par intérim du Parti libéral du Québec, Marc Tanguay, entouré de son caucus, prend la parole lors d'une conférence de presse marquant la fin de la session du printemps, le vendredi 9 juin 2023 à l'Assemblée législative de Québec.
Image d'archive | Le chef par intérim du Parti libéral du Québec, Marc Tanguay, entouré de son caucus, prend la parole lors d'une conférence de presse marquant la fin de la session du printemps, le vendredi 9 juin 2023 à l'Assemblée législative de Québec.
/ Noovo Info

C'était l'heure des bilans vendredi à l'Assemblée nationale pour faire le point sur la dernière session parlementaire. Le chef par intérim du Parti libéral du Québec (PLQ) et chef de l'opposition officielle, Marc Tanguay, a parlé d'un bilan «sous le signe de l'échec» pour qualifier le travail du gouvernement de François Legault.

«C’est le bilan de la session parlementaire qui vient de se terminer, mais c’est aussi le bilan de cinq années caquistes, cinq ans de promesses brisées, cinq ans d’échecs. Nous avons depuis cinq ans un gouvernement brouillon qui ne consulte pas, qui ne réfléchit pas», a insisté Marc Tanguay en point de presse à l'Assemblée nationale.

Entouré des élus.es de son parti, le leader libéral a affirmé que selon lui, «les Québécois et les Québécoises, après cinq ans de régime caquistes, n’ont pas accès aux services essentiels qu’on doit s’attendre à recevoir au Québec.»

«C’est inacceptable», a-t-il soutenu.

Qualifiant la Coalition avenir Québec (CAQ) «mauvais gouvernement brouillon», Marc Tanguay a d'abord déploré l'état du réseau de la santé au Québec. Selon lui, il est question de «promesses brisées» lorsqu'on fait le bilan du temps d'attente dans les hôpitaux et le rattrapage des chirurgies.

«Il y a cinq ans, on parlait du 90 minutes. Vous deviez voir un médecin à l’urgence au bout de 90 minutes maximum. Après cinq ans, c’est une promesse brisée. Les délais d’attente plus généraux dans les urgences ont augmenté au cours des cinq dernières années», a-t-il souligné.

En éducation, le chef intérimaire du PLQ montre du doigt le projet de loi 23 du ministre de l'Éducation, Bernard Drainville, jugeant «qu'il ne met pas dans le coup suffisamment les équipes-écoles». M. Tanguay est d'avis que la réussite scolaire n'est pas dans les priorités de la CAQ.

«Nous avons besoin en éducation d’avoir un gouvernement qui a une réelle vision et qui arrête d’être brouillon et de recommencer ses devoirs.»
- Marc Tanguay, chef par intérim du PLQ

Marc Tanguay déplore également le travail du gouvernement en immigration, dans le domaine de la justice et en environnement.

«Avec les inondations et les feux de forêt, c’est important qu’on ait un gouvernement avec une vision et un plan et qui arrive avec des résultats tangibles», a martelé le leader libéral.

Du côté de l'économie, les libéraux estiment que François Legault a laissé tomber les PME et qu'il a nié trop longtemps la pénurie de main-d'oeuvre qui frappe le Québec.

Par ailleurs, Marc Tanguay n'a pas été tendre envers le ministre de la Cybersécurité et du Numérique, Éric Caire.

«Le fiasco de la SAAQ à un nom, il s’appelle Éric Caire. Éric Caire qui n’a pas les compétences ou qui ne démontre pas les compétences pour être à la tête de ce ministère-là. Je vous passe tout le dossier du troisième lien…», a-t-il affirmé.

En terminant, Marc Tanguay a rappelé que lors de l'élection de la CAQ, son chef, François Legault avait dit: «Nous nous jugerez sur une chose, les résultats», et que selon lui, «les résultats ne sont pas bons».

«Les Québécois et les Québécoises méritent mieux», conclut-il.

Le travail du PLQ

Concernant le bilan de la dernière session parlementaire du PLQ le chef intérimaire, Marc Tanguay, a affirmé d'entrée de jeu être fier de son équipe et du travail accompli.

«Nous avons fait nos devoirs. Nous avons une équipe qui maîtrise les dossiers, qui questionne les ministres et qui propose également. C’est ce qui me rend le plus fier», a-t-il affirmé.

Marc Tanguay assure que les élus-es du PLQ sont bien présents et qu'«ils occupent le terrain».

«C'est pour ça que nous avons donné des responsabilités spécifiques à chacun des députés et chacune des députées pour être responsable de régions, d'être sur le terrain, d'aller à la rencontre des Québécois, de revenir à Québec puis dire : "Écoutez, M. ou Mme la ministre, ça ne marche pas, on a parlé à telle citoyenne, et voici la réalité terrain"», a-t-il dit.

Questionné sur la popularité du PLQ dans la population et sur la future course à la chefferie, Marc Tanguay a rappelé qu'il restait encore des étapes à franchir.

«La relance du parti elle est nécessaire, la relance du parti débute, elle n'est pas complétée. Il y aura des étapes importantes, le comité de relance, il y aura la course à la chefferie, le cas échéant, qui va nous enligner vers 2026», a-t-il expliqué.

Marc Tanguay a par ailleurs affirmé «ne pas réfléchir à la chefferie» pour le moment.

Voyez le compte-rendu de Simon Bourassa dans la vidéo ci-dessous: