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Une source américaine confirme l'information à plusieurs médias. Voyez les images.
L'Iran aurait subi une attaque d'Israël, en représailles aux frappes iraniennes opérées sur son territoire le week-end dernier, selon plusieurs médias américains. L'Iran a déclenché vendredi matin des batteries de défense aérienne près d'une base aérienne majeure et d'un site nucléaire après avoir repéré des drones.
Les tensions sont vives dans la région depuis l'attaque perpétrée samedi contre Israël, dans le contexte où Israël est toujours en guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza et que le pays a mené ses propres frappes contre l'Iran en Syrie.
Des responsables américains anonymes ont avancé qu'Israël avait mené l'attaque. Le New York Times a cité des responsables israéliens anonymes affirmant que l'attaque avait eu lieu à l'occasion du 85e anniversaire du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei.
Des batteries de défense aérienne ont été activées dans plusieurs provinces à la suite d'informations faisant état de drones en vol, a rapporté la télévision d'État iranienne (IRNA).
En particulier, IRNA a soutenu que les défenses aériennes ont été enclenchées sur une base aérienne majeure à Ispahan, qui abrite depuis longtemps la flotte iranienne de F-14 Tomcats de fabrication américaine -- achetés avant la révolution islamique de 1979.
L'agence de presse Tasnim a ensuite publié une vidéo de l'un de ses journalistes, dans laquelle on pouvait le voir alors qu'il se trouvait dans la région d'Ispahan, au sud-est de Zerdenjan.
«À 4 h 45, on a entendu des coups de feu, mais il ne se passait rien, a-t-il raconté. C'était la défense aérienne.»
L'installation d'Ispahan exploite trois petits réacteurs de recherche fournis par la Chine, ainsi que la production de combustible et d'autres activités pour le programme nucléaire civil iranien.
Ispahan abrite également des sites associés au programme nucléaire iranien, notamment son site souterrain d'enrichissement de Natanz, qui a été la cible à plusieurs reprises d'attaques de sabotage israéliennes présumées.
La télévision d'État a décrit tous les sites nucléaires de la région comme étant «totalement sûrs». L'organisme de surveillance nucléaire des Nations unies, l'Agence internationale de l'énergie atomique, a également confirmé «qu'il n'y a eu aucun dommage aux sites nucléaires iraniens» après l'incident.
Le général Siavosh Mihandoost, un commandant de l'armée locale, a également déclaré à la télévision d'État que l'incident n'avait causé «aucun dégât» autour d'Ispahan.
Les transporteurs aériens Emirates et FlyDubai, établis à Dubaï, ont commencé à détourner leurs vols vers l'ouest de l'Iran vers 4 h 30, heure locale. Ils n'ont fourni aucune explication, bien que les avertissements locaux adressés aux aviateurs suggèrent que l'espace aérien pourrait avoir été fermé.
L'Iran a ensuite immobilisé ses vols commerciaux à Téhéran et dans certaines zones de ses régions occidentales et centrales. Des haut-parleurs ont informé les clients de l'incident survenu à l'aéroport international Imam Khomeini de Téhéran, comme le montrent des vidéos en ligne.
L'Iran a ensuite rétabli un service de vol normal, ont indiqué les autorités.
Hossein Dalirian, porte-parole d'une agence gouvernementale iranienne du cyberespace qui, en tant que journaliste, avait des liens avec des responsables iraniens de la défense, a écrit sur le réseau social X que plusieurs petits drones «quadcoptères» avaient été abattus.
Un journaliste de la télévision d'État d'Ispahan a rapporté la même chose dans un reportage en direct, affirmant que «plusieurs petits drones volaient dans le ciel au-dessus d'Ispahan et ont été visés».
Au moment de l'incident en Iran, l'agence de presse officielle syrienne a cité un communiqué militaire affirmant qu'Israël avait mené une frappe de missiles ciblant une unité de défense aérienne dans le sud du pays, causant des dégâts matériels.
L'Observatoire syrien des droits de la personne, établi en Grande-Bretagne, a indiqué que la frappe avait touché un radar militaire pour les forces gouvernementales. On ne sait pas s'il y a eu des victimes.