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Des manifestants pro-Palestiniens se rassemblent à Montréal
La manifestation était marquée par une forte présence policière.
Des manifestants ont marché dans les rues du centre-ville de Montréal, vendredi soir, pour exprimer leur solidarité aux Palestiniens, alors que les frappes aériennes israéliennes s'intensifient.
Ceci est une traduction d'un article de CTV News Montreal.
La foule s'est réunie au square Dorchester où des intervenants ont renouvelé, à l'aide de mégaphones, leurs appels à un cessez-le-feu, mais aussi à un boycottage des entreprises qu'ils estiment sympathiques au gouvernement israélien.
La manifestation était marquée par une forte présence policière. «Je comprends qu'il soit difficile de contenir cette douleur», a dit un homme en appelant la foule nombreuse à manifester pacifiquement.
Le manifestant a fait référence aux plus de 11 000 personnes qui ont été tuées dans la bande de Gaza par les bombardements militaires israéliens, dénonçant la réticence des dirigeants mondiaux à appeler à un cessez-le-feu.
«Nous demandons un cessez-le-feu maintenant», a-t-il déclaré. «Et cela n'a pas suffi pour que nos dirigeants s'expriment. Cela n'a pas suffi à Justin Trudeau pour ressentir la douleur et demander de mettre fin à cette situation. Cela n'a pas suffi à M. Biden, à M. Netanyahu, à tous ces gens, pour qu'ils puissent (...) demander des sanctions contre Israël. Nous devons améliorer notre jeu».
Dans une entrevue exclusive avec Noovo Info, le premier ministre Justin Trudeau a maintenu que des pauses humanitaires sont nécessaires pour aider les civils pris au piège dans la bande de Gaza.
«Le coût de la justice ne peut être la souffrance de tous les civils à Gaza», a indiqué M. Trudeau jeudi, sans pour autant appeler à un cessez-le-feu.
«Un cessez-le-feu est négocié entre les deux parties», a-t-il ajouté. «Le Hamas n'est pas intéressé. Il n'est pas intéressé par la libération des otages, et Israël a le droit de se défendre.»
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Amjab Jarar, un Palestinien, est arrivé à Montréal il y a deux mois et dit qu'il a des parents et deux amis qui ont été tués dans leur pays lors de précédents conflits avec Israël. Il a déclaré qu'il était venu à la manifestation de vendredi pour transmettre un message au gouvernement canadien sur la nécessité d'un cessez-le-feu.
«Je soutiendrai bien sûr mon peuple à chaque fois, car il est bombardé tous les jours», a-t-il mentionné. «Aujourd'hui, c'est à nouveau le cas.»
Avant d'entamer la marche, les manifestants ont brandi des drapeaux palestiniens et scandé des messages tels que «Libérez, libérez la Palestine» et «L'occupation, arrêtez-la».
Noor, qui n'a donné que son prénom, a participé à l'événement pour soutenir les appels au boycottage.
«Nous essayons de prendre des mesures directes parce que le gouvernement ne nous écoute pas», a-t-elle expliqué, en ajoutant qu'un cessez-le-feu restait la principale revendication du groupe.
La foule a défilé dans les rues du centre-ville et s'est arrêtée devant divers commerces le long du parcours.
À 19h, la police a déclaré qu'elle surveillait toujours la marche, qui s'est déroulée dans un contexte d'intensification des frappes dans la bande de Gaza.
Les habitants qui ont fui vers le sud et les responsables palestiniens de la santé ont signalé des frappes dans et autour de l'hôpital principal de la ville de Gaza au cours de la nuit (s'ouvre dans un nouvel onglet). Israël a déclaré qu'au moins une de ces frappes était due à une roquette palestinienne mal tirée.
L'Organisation mondiale de la santé a déclaré vendredi que 20 des 36 hôpitaux de Gaza ne fonctionnaient plus, y compris un hôpital pédiatrique qui a cessé ses activités après une frappe israélienne dans la région.
Une autre manifestation pro-palestinienne est prévue à Montréal dimanche.
Avec des informations de Matt Grillo de CTV News Montreal et de l'Associated Press.
