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Deux cas de tuberculose pulmonaire ont été confirmés depuis octobre dernier dans l'arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal.
Selon la Direction régionale de santé publique (DRSP) de Montréal, les deux personnes infectées présentaient des facteurs de vulnérabilité, notamment «l'itinérance, la consommation de substances – en particulier le crack –, la fréquentation de lieux de consommation et le travail du sexe».
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
La santé publique enquête sur la possibilité que ces cas soient liés à une épidémie antérieure de tuberculose qui s'est produite entre 2003 et 2016 à Montréal et dans les environs.
«Les deux cas présentaient un profil d'infectiosité élevé, c'est-à-dire des frottis positifs et des cavités pulmonaires. Il y a eu un délai entre l'apparition des symptômes pulmonaires et le diagnostic pour ces cas, dont un délai de près de six mois», ont indiqué les autorités.
La santé publique note que la recherche des contacts pour les deux cas s'avérera difficile et sera très probablement incomplète, ce qui augmente la probabilité d'autres cas.
Les symptômes de la tuberculose pulmonaire comprennent une toux persistante pendant plus de trois semaines avec des mucosités, des crachats de sang, de la fièvre, des sueurs nocturnes, des douleurs thoraciques et une perte de poids inexpliquée.
Il s'agit d'une maladie contagieuse qui se propage dans l'air lorsqu'une personne respire, parle ou tousse.
La tuberculose peut être guérie par la prise d'antibiotiques.