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Les manifestants ont marché de l’école Jeanne-Mance sur l’avenue des frères jusqu’à l’Hôpital Sainte-Croix.
Plus de 500 professionnelles en soins de la Mauricie et du Centre-du-Québec se sont rassemblées devant l’Hôpital Sainte-Croix de Drummondville, dimanche, pour montrer à leur employeur «qu’elles n’ont pas l’intention de baisser les bras».
«Loin de s’essouffler, la mobilisation des membres se poursuit. Elles sont déterminées à se faire respecter et faire entendre raison à l’employeur. Les professionnelles en soins ont des expertises bien précises et elles ne peuvent pas être interchangées sans risquer des conséquences importantes tant pour elles que pour les patients», a souligné Patricia Mailhot, présidente par intérim du Syndicat des professionnelles en soins de la Mauricie et du Centre-du-Québec (FIQ-SPSMCQ).
Les manifestants ont marché de l’école Jeanne-Mance, sur l’avenue des frères, jusqu’à l’Hôpital Sainte-Croix.
Crédits photo: Louis-Philippe Harnois-Arel pour Noovo Info
Les professionnelles en soin dénoncent notamment la décision de leur employeur du CIUSSS MCQ, qui a modifié leur contrat de travail «unilatéralement». Ce dernier veut notamment les envoyer travailler dans des secteurs 24/7, même si elles n’y ont pas mis les pieds depuis des années. C'est ce qu'a dénoncé Mme Mailhot lors de sa prise de parole, dimanche.
«Les infirmières devront se spécialiser dans beaucoup de secteurs», a-t-elle dit. «Comme si un psychiatre allait opérer un patient.»
Voyez des images de la manifestation ci-dessous:
«Ce que l’employeur ici tente de leur imposer est inacceptable. Les conditions de travail doivent s’améliorer, pas se dégrader. Par ailleurs, ça prend la bonne professionnelle en soins à la bonne place et dans de meilleures conditions de travail. Ça s’appelle le gros bon sens et c’est exactement ce que les professionnelles en soins de la région demandent», a expliqué Julie Bouchard, présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec–FIQ, qui était aussi présente sur place.
Pour les syndiqués, le fait de travailler une fin de semaine sur trois n’est pas le problème puisque 80% d'entre elles travaillent une fin de semaine sur deux depuis des années. Mais, le problème serait plutôt la fusion des différents secteurs d'activités.
«Dans les derniers jours, il en a ajouté une couche de plus en évoquant envisager des fusions de départements. En faisant cela, il cherche la mobilité et la flexibilité à outrance. Ce n’est rien pour calmer la colère des membres», a poursuivi Mme Mailhot.
Or, les fusions ne seraient pas officielles selon ce qu'ont rapporté les cadres à la présidente du FIQ-SPSMCQ, vendredi. Par contre, des documents démontrant le contraire ont fuité sur internet, samedi.
Si ces documents s'avéraient réels, cela voudrait dire qu'une décision arriverait très rapidement.
À VOIR | Extrait des prises de parole lors de manifestation:
Avec les informations de Louis-Philippe Harnois-Arel pour Noovo Info