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Les effets néfastes sont nombreux, notamment sur les patients et le personnel
Les tests en laboratoires se doivent d'être décentralisés, exige l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) de l'Abitibi-Témiscamingue.
La centralisation actuelle de la gestion a des impacts sur les patients. Les effets néfastes sont nombreux : retard dans la prise en charge, perte d'échantillons sanguins et allongement des séjours et des délais avant diagnostic.
Cette réforme du gouvernement québécois appelée Optilab amène aussi une diminution de l'autonomie des hôpitaux régionaux et les employés accumulent les heures supplémentaires pour pallier aux lacunes du système.
«On se retrouve dans des situations actuellement qui sont quand même assez critiques. Les membres sont en détresse psychologique. Lors de la création de la bulle Optilab, en Abitibi-Témiscamingue, on avait aux alentours de 120 à 125 technologistes médicaux. On est actuellement rendu à 107 membres. Des 107, il y a plusieurs personnes retraitées réembauchées qui vont donner une prestation de service pour encore un an ou deux, mais ça risque d'être très problématique dans les prochaines années», analyse Carl Verreault, représentant national à l'APTS en Abitibi-Témiscamingue.
Dans son combat, l'APTS a obtenu l'appui du Parti québécois (PQ). Le parti critique notamment le fait que des analyses d'échantillon puissent prendre de 24 heures à deux mois plutôt que quelques heures.