Conseil municipal de Rimouski: c'est l'heure des explications concernant Novarium

Rappelons que Novarium a déclaré faillite et doit environ 2,2 M$ à ses créanciers, après ne pas avait été attribué comme zone d'économie bleue par le gouvernement Legault en octobre dernier.

La SOPER avait financé Novarium avec l'argent des contribuables.

Plusieurs citoyens croient que la Société de promotion économique de Rimouski devrait être démantelée et recommencer sous de nouvelle base afin d'être une entité non influencée par la ville.

À noter que le conseil d'administration de la SOPER est composé de quatre élus municipauxIls doutent aussi de la sincérité du conseil quand ils déclarent qu'ils n'étaient pas au courant de l'argent investi chez Novarium.

Le maire de Rimouski a mentionné quatre options concernant ce qu'a deviendrait du bâtiment qui est loué au groupe Tanguay au coût de 650 000$ par année: trouver un repreneur pour le bâtiment, de racheter le bail, d'acheter le bâtiment ou de laisser la SOPER faire faillite.

Le rapport de la Commission municipale du Québec rendu public vendredi, où il a été conclu que «des actes répréhensibles ont été commis à l'égard de la SOPER», beaucoup de fonds publics ont été dépensés dans le cadre d'obtenir une Zone d’innovation bleue à Rimouski et qu'il y avait eu un grand manque de gestion.

Jean Pouliot l'ex-président du CA de la SOPER a réagi au rapport de la Commission municipale du Québec à inforéveil de Radio-Canada. Il mentionne qu'il a peut-être manqué de prudence dans certains dossiers, dont celui de Novarium et affirme avoir eu trop confiance en l'ancien directeur de la SOPER Martin Beaulieu qui lui gérait les engagements financiers.

Martin Beaulieu devrait répondre des évènements par communiqué, lui qui est présentement en arrêt de travail.