Élections fédérales 2025: les libéraux en tête, suivis de près par les conservateurs

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Les électeurs canadiens semblent, pour le moment, vouloir se tourner vers les libéraux avec 39% des intentions de vote, contre 37% pour les conservateurs, rapporte Qc125. Seuls 11% des électeurs souhaitent voter pour le NPD (Nouveau Parti démocratique), 7% pour le Bloc québécois et 4% pour le Parti vert, d'après le sondage de Qc125 en date du 24 mars 2025. 

Cette avance libérale se traduit depuis quelques semaines dans les sondages, et ce depuis l'arrivée de Mark Carney au fédéral.

Si une élection avait lieu aujourd'hui, le Parti libéral du Canada (PLC) obtiendrait 178 sièges à la Chambre des communes, ce qui représenterait une majorité des sièges. Quant au Parti conservateur du Canada (PCC), il obtiendrait 130 sièges. Le Bloc québécois en aurait 25, le NPD en aurait 8 et seulement deux pour le Parti vert, selon les chiffres de Qc125.

Au Québec, les électeurs se divisent parmi les trois grands partis avec toujours une grande avance libérale: le PLC (avec 36 % des intentions de vote), suivi par le Bloc québécois (avec 28 %) et le Parti conservateur (avec 23 % des intentions de vote). Le sondage Qc125 dénombre 39 circonscriptions sous les couleurs libérales, contre 25 sous les couleurs du Bloc et 13 sous les conservateurs.

D'ailleurs, ces prévisions sont de mauvais augure pour le NPD, qui n'obtiendrait que 7% des intentions de vote dans la province, et pour le Parti vert, qui n'en récolterait que 3%. Cela signifierait que seul le NPD récolterait un siège au Québec, selon Qc125.

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Rappelons que le premier ministre sortant Mark Carney a dissout le Parlement et a déclenché des élections fédérales anticipées dimanche, six mois avant la date prévue. La campagne durera cinq semaines et les Canadiens se rendront aux urnes le 28 avril. Cette date signifie que M. Carney a opté pour la période de campagne la plus courte possible autorisée par la législation canadienne. Le vote par anticipation aura lieu pendant la fin de semaine de Pâques.

Remontée historique sous les menaces de Trump?

Malgré une avance à deux chiffres des conservateurs dans les sondages d'opinion depuis près de deux ans, les libéraux ont commencé à gagner du terrain et à réduire l'écart vers la fin du mois de janvier, à la suite de la démission de M. Trudeau au début du mois.

À la mi-février, les données montraient que les libéraux et les conservateurs seraient au coude à coude si M. Carney était choisi comme prochain chef libéral. De nos jours, certains sondages - comme celui de Qc125 donnent une légère avance aux libéraux, un revirement largement imprévu pour un parti au pouvoir depuis près de dix ans.

Cette élection débute à un moment où les relations du Canada avec les États-Unis sont mises à rude épreuve, et dans un contexte d'imprévisibilité quant à la prochaine action de l'administration américaine. 

Trump a frappé le Canada en imposant des droits de douane de 25% sur les importations de produits non exemptés de droits de douane, puis en imposant d'autres droits de douane sur l'acier et l'aluminium. Le gouvernement fédéral a riposté par des contre-mesures réciproques, ciblant des produits américains d'une valeur de 60 milliards de dollars.

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Et ce sera la grande question du scrutin, les Canadiens étant invités à voter pour celui qui, selon eux, est le mieux placé pour diriger le pays dans ces eaux agitées et chaotiques. Carney et Poilievre ont d'ailleurs tous deux pris pour cible le président américain dans leurs discours de lancement de campagne dimanche.

Avec des informations de La Presse canadienne et de CTV News