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La libérale de 37 ans est la plus jeune candidate à s'être déclarée.
La leader parlementaire du gouvernement, Karina Gould, a déclaré qu'elle était prête à se présenter pour remplacer Justin Trudeau à la tête du Parti libéral du Canada.
Dans une vidéo publiée en français et en anglais sur les réseaux sociaux, Mme Gould a déclaré que le parti devait regagner la confiance des Canadiens qu'il a perdue.
Le temps est venu pour une nouvelle génération de dirigeants. Je suis ici pour le Canada. Je suis ici pour vous – aujourd’hui, demain, et pour les années à venir. pic.twitter.com/XhHC83HwKe
— Karina Gould (@karinagould) January 18, 2025
«Nous devons reconstruire notre parti pour continuer de construire un pays dont nous sommes fiers», a-t-elle lancé.
Elle ajoute que le parti a besoin d'une cheffe qui «se bat pour les Canadiens et les Canadiennes», qui «ne se laisse pas intimider» et qui «ne baisse pas les bras».
Karina Gould est députée de la circonscription de Burlington, en Ontario, à la Chambre des commués. À titre de leader parlementaire du gouvernement, elle a souvent croisé le fer avec les ténors du Parti conservateur au Parlement.
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Elle rejoint l'ancienne ministre des Finances Chrystia Freeland et l'ancien gouverneur de la Banque du Canada Mark Carney, qui ont tous deux déclaré leur intention de se présenter à la direction du parti au cours des derniers jours.
Mme Freeland, qui veut démontrer qu'elle est la mieux placée pour résister au président-élu américain Donald Trump, a diffusé samedi matin sa première vidéo-publicité en anglais et en français sur les réseaux sociaux.
Rappelant la hargne dont M. Trump a fait preuve à son endroit, elle s'est décrite comme «une bonne négociatrice» lors des négociations sur l'ACÉUM. Elle a mentionné que M. Trump ne l'aimait pas beaucoup parce que le Canada était sorti vainqueur de ce tour de bras.
Elle a raconté avoir démissionné en décembre parce qu'elle savait ce qu'il fallait faire pour se préparer à la prochaine dispute avec le prochain locataire de la Maison-Blanche.
«Donald Trump et ses amis milliardaires pensent qu'ils peuvent nous intimider. [Il] pense que nous sommes à vendre, qu'il peut prendre ce qui ne lui appartient pas.»
Elle a lancé quelques flèches au chef conservateur Pierre Poilievre, prédisant qu'il allait «céder à M. Trump et vendre le pays au rabais».
Le député d'Ottawa Chandra Arya a déclaré qu'il se présenterait lui aussi, tout comme l'ancien député de Montréal Frank Baylis.