Début du contenu principal.
Le retour à une inflation de 2 % prendra du temps et une période de croissance économique plus faible sera nécessaire pour réduire la hausse des prix à la consommation, a indiqué jeudi la première sous-gouverneure de la Banque du Canada.
Le retour à une inflation de 2 % prendra du temps et une période de croissance économique plus faible sera nécessaire pour réduire la hausse des prix à la consommation, a indiqué jeudi la première sous-gouverneure de la Banque du Canada.
Carolyn Rogers s'exprimait au lendemain de l'annonce d'une nouvelle hausse de trois quarts de point du taux d'intérêt directeur de la Banque du Canada, dans un discours destiné à l'organisme Calgary Economic Development. La banque centrale a en outre prévenu mercredi que le taux directeur devrait grimper encore davantage pour que l'inflation puisse renouer avec son objectif.
À lire également :
Dans le texte de son discours, Mme Rogers a rappelé que les défis des chaînes d'approvisionnement mondiales et les prix élevés des produits de base, ainsi qu'une économie canadienne en surchauffe, continuaient d'exercer une pression à la hausse sur les prix.
Le risque de voir l'inflation s'enraciner a été évalué dans les discussions qui ont mené à la hausse des taux d'intérêt de mercredi, a affirmé Mme Rogers.
La première sous-gouverneure a précisé que la banque surveillerait la réaction de l'économie à la hausse des taux d'intérêt ainsi qu'aux développements économiques mondiaux, et qu'elle évaluerait dans quelle mesure les taux d'intérêt doivent encore augmenter.
Mme Rogers a prévenu que la route vers une inflation de 2 % prendrait un certain temps et qu'«il pourrait y avoir des obstacles en cours de route».
À lire et à voir également : Dossier inflation: le retour des retraités au travail