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Le CIUSSS de l’Estrie–CHUS et le ministère de la Santé et des Services sociaux ont tranché.
Le CIUSSS de l’Estrie–CHUS et le ministère de la Santé et des Services sociaux ont tranché: aucune ambulance supplémentaire ne sera nécessaire en Estrie, et ce, malgré les demandes du syndicat des paramédics de la région.
La surcharge de travail de travail des employés dans les urgences a plutôt été montrée du doigt, ce qui ferait en sorte que les ambulances sont coincées à l’urgence avec le patient en attendant que ce dernier soit pris en charge.
Cette situation ferait en sorte que les ambulances ne sont pas disponibles afin de répondre à d’autres appels, indique-t-on dans un communiqué publié mercredi.
«C'est une énorme déception pour tous les paramédics de la région de Sherbrooke. [...] On s'attendait à avoir un véhicule, mais finalement le ministère a décidé de n'en ajouter aucun. C'est une grosse déception pour la population sherbrookoise parce que les délais vont continuer d'être de plus en plus longs», a mentionné Samuel Côté, le président du Syndicat des paramédics Estrie – CSN, en entrevue au bulletin Noovo Info Estrie.
Voyez l'entrevue de Samuel Côté, le président du Syndicat des paramédics Estrie – CSN au bulletin Noovo Info Estrie. dans la vidéo qui accompagne ce texte.
«Le moral est à son plus bas malheureusement», a-t-il ajouté sur nos ondes.
La députée de Sherbrooke, Christine Labrie, s'est dite inquiète de voir le ministère refuser une ambulance supplémentaire en Estrie.
«On demande au CIUSSS de réduire le temps des paramédics passé à attendre à l’urgence. L’intention est bonne, c’est un réel problème, mais tant que les résultats ne sont pas au rendez-vous, la population reste à risque de découverture et de délais de réponse des services ambulanciers», a-t-elle déploré.
La députée solidaire souhaite que le ministère ajoute «une ambulance sur le territoire tant que la cible de libération plus rapide des ambulances n’est pas atteinte».
Depuis le 1er octobre, les paramédics de l’Estrie disent travailler avec trois véhicules ambulanciers de moins sur le terrain, ce qui occasionne «une charge supplémentaire de travail pour l’ensemble des paramédics».
«Ce qui se traduira par des conséquences néfastes pour nos paramédics alors que ceux-ci peinent déjà à répondre aux appels d’urgence», avait prévenu M. Côté.
Lors de la première journée sans les trois véhicules, un patient qui a effectué une chute a dû attendre pendant près de 10 heures avant l'arrivée de paramédics.
De plus, deux autres appels en soirée en provenance de Magog ont dû attendre 3h30 et 4h56.
Le président du syndicat demandait le retour des trois véhicules ambulancier et leur maintien de façon permanente.
Avec les informations de Dominique Côté et de Samuel Gosselin-Bélanger pour Noovo Info