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Un convoi de trois navires a quitté samedi un port de Chypre, apportant 400 tonnes de nourriture et d'autres approvisionnements vers la bande Gaza menacée par la famine.
Un convoi de trois navires a quitté samedi un port de Chypre, apportant 400 tonnes de nourriture et d'autres approvisionnements vers la bande Gaza menacée par la famine.
L'organisation World Central Kitchen a indiqué que les bateaux et la péniche transportaient assez de nourriture — riz, pâtes, farine, légume, légume en conserve, protéine — pour préparer plus d'un million de repas. Des dattes ont aussi été hissées à bord des bateaux. Ce fruit est traditionnellement mangé pendant les périodes de jeûne du ramadan.
On ne sait pas si le convoi se dirigeait directement vers Gaza. Un premier navire avait transporté plus tôt en mars quelque 200 tonnes de nourriture, d'eau et d'autres produits.
L'Organisation des Nations Unies et ses agences ont déjà mis en garde contre une famine qui menace la région septentrionale de Gaza, isolée et dévastée depuis le début du mois. Les organisations d'aide humanitaire disent que les livraisons maritimes et aériennes ne suffisent pas. Elles demandent qu'Israël permette le passage d'une plus grande aide par voie routière.
La Cour internationale de Justice a ordonné à Israël de prendre «sans délai des mesures effectives pour permettre la fourniture des services de base et de l’aide humanitaire requis de toute urgence afin de remédier aux difficiles conditions d’existence auxquelles sont soumis les Palestiniens de la bande de Gaza».
La télévision d'État égyptienne Al Qahera, citant une source égyptienne anonyme, a annoncé que les négociations en vue d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas devraient reprendre dimanche. La chaîne a des liens étroits avec les services de renseignement du pays.
Depuis le début du conflit, provoqué par l'attaque du 7 octobre par le Hamas qui a coûté la vie à quelque 1200 personnes, presque tous des civils, une seule trêve, qui n'a duré qu'une semaine, a pu être établie.
Samedi, des Israéliens, comprenant des proches de gens détenus en otage par le Hamas, se sont rassemblés afin de réclamer la démission du premier ministre Benyamin Netanyahou.
En représailles, l'armée israélienne a attaqué la bande de Gaza que le Hamas gouverne. Depuis le début de la guerre, les principales infrastructures dans le territoire ont été détruites: hôpitaux, écoles, domiciles, routes, systèmes d'égout et réseaux électriques.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, le nombre de victimes s'élève à 32 705 personnes. D'un côté le Hamas dit que la plupart des victimes sont des femmes et des enfants; de l'autre, Israël soutient qu'un tiers des victimes sont des combattants du Hamas, même s'il n'en a pas fourni la preuve. L'armée israélienne a aussi reproché au Hamas d'utiliser des civils comme boucliers dans des secteurs résidentiels.