Début du contenu principal.
«Bravo à l’ensemble des formations politiques qui ont compris le message qu’il fallait mettre ça derrière nous.»
Une journée symbolique à l’Assemblée nationale, ce jeudi, alors que les trois députés du Parti québécois (PQ) se sont fait interdire l’entrée au Salon bleu, n’ayant pas rempli une condition essentielle pour y accéder, soit d’avoir prêté serment au roi d’Angleterre.
L’ancien président de l’Assemblée nationale et ancien ministre péquiste, François Gendron, se réjouit que les partis politiques s’entendent enfin pour mettre fin à cette pratique historique qu’il qualifie de «ridicule».
Il est désormais acquis qu’un projet de loi sera adopté avant longtemps dans le but de rendre facultatif le serment au roi Charles III que doivent présentement obligatoirement prononcer tous les élus pour pouvoir siéger à l’Assemblée nationale.
«Bravo à l’ensemble des formations politiques qui ont compris le message qu’il fallait mettre ça derrière nous», a exprimé M. Gendron en entrevue avec l’animatrice Marie-Christine Bergeron au bulletin Noovo Le Fil 17.
Voyez le reportage de Simon Bourassa sur ce sujet dans la vidéo:
La veille, l’opposition péquiste avait interpelé la nouvelle présidente de l’Assemblée nationale, Nathalie Roy, pour qu’elle intercède en sa faveur et ne lui bloque pas l’entrée au Salon bleu jeudi, malgré l’absence de serment au roi.
Mais cette dernière a maintenu la position qui avait été définie ces dernières semaines par son prédécesseur, François Paradis.
À lire également - Victor Henriquez | Serment au roi: bravo, mais passons à autre chose!
«Tout le monde s’en doutait. Sauf que, quand on est debout et qu’on a des convictions […] ça permet d’aller plus loin et ça nous permet de progresser […] La politique, elle est noble, elle est digne, quand les gens ont confiance avec les gens de convictions», a-t-il soutenu.
M. Gendron se rappelle de la formation péquiste de 1970 dans laquelle des membres se questionnaient déjà sur le fondement du serment à la Couronne britannique.
«Déjà, il y a des gens de l’équipe qui ne voulaient pas prêter serment-là qui n’a aucune consonance réelle, et surtout, quand on apprend qu’on ne veut plus mêler la religion et la politique», a raconté M. Gendron.
L’ancien ministre est persuadé que le gouvernement ne tardera pas à respecter sa promesse de déposer le projet de loi qui mettra fin à l’obligation de prêter serment au roi.
Voyez l'entrevue intégrale dans la vidéo.
Avec des informations de la Presse canadienne.