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«C’est vraiment inexact», a lancé notre collaborateur.
Le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, doit «prendre ses responsabilités» au lieu de blâmer le nouvel horaire des juges et la Cour du Québec pour l’explosion des délais et l’abandon des causes dans certaines régions, estime l’analyste politique Yves Boisvert.
Ce texte a été écrit par l'équipe du pupitre numérique de Noovo Info.
«C’est vraiment inexact», a lancé d’emblée notre collaborateur, qui croit que M. Jolin-Barrette devrait mettre davantage de ressources dans le système de justice afin de remédier à la situation.
Rappelons que, selon La Presse, pas moins de 126 causes criminelles ont été abandonnées en Abitibi-Témiscamingue et au Nunavik en raison des délais trop longs. Depuis l'arrêt Jordan, le délai maximal avant la tenue d'un procès est de 18 mois, après quoi l'accusé peut demander un arrêt des procédures au motif de délais déraisonnables.
«Un rapport sur la situation au Nunavik a été rendu il y a un an et ce n’est pas le premier. Les dossiers s’empilent. Le nouvel horaire négocié avec le ministère de la Justice, ça date d’il y a quelques mois seulement», a ajouté M. Boisvert, qui a réitéré que l’argument du ministre de la Justice est inexact.
Le chroniqueur politique a déploré que M. Jolin-Barette a actuellement une mauvaise relation avec la Cour du Québec, la Cour supérieure et la Cour d’appel.
«On a besoin de personnel et d’embauches. C’est son travail à lui», a-t-il conclu.
À voir dans la vidéo.