Début du contenu principal.
«J’ai envie qu’on fasse de la prévention, qu’on parle aux femmes et qu’on leur dise les dangers qu’elles encourent, mais qu’on parle aussi aux gens qui sont tentés de le faire», a-t-elle confié au bulletin Noovo Le Fil 17.
On entend de plus en plus de témoignages de femmes au Québec qui sont droguées à leur insu. C'est pourquoi les femmes font de plus en plus attention quand elles sortent dans les lieux publics. Les autorités veulent davantage sensibiliser et prévenir la population des risques du GHB.
Le gouvernement du Québec souhaite notamment mettre en place une campagne de publicité pour contrer les intoxications involontaires au GHB.
Or, pour la chroniqueuse Geneviève Pettersen, il faudrait d'abord prévenir autant les victimes que les agresseurs de ce phénomène problématique.
«C’est comme si on était en train de dire aux filles, il faut qu’elles se protègent sans arrêt contre les agressions. Qu’est-ce qu’on fait pour dire aux garçons que ce n’est pas correct de mettre quelque chose dans le verre? Comment ça se fait qu’année après année ce sujet-là revienne? [...] J’ai envie qu’on fasse de la prévention, qu’on parle aux femmes et qu’on leur dise les dangers qu’elles encourent, mais qu’on parle aussi aux gens qui sont tentés de le faire», a-t-elle confié au bulletin Noovo Le Fil 17.
Vous pouvez consultez la chronique de Geneviève Pettersen «Le GHB, ce n’est pas juste dans les bars» sur Noovo Info.
De plus, elle propose que tous les hôpitaux du Québec soient équipés pour détecter tous les types de drogues dans le sang, car actuellement, ce n'est pas le cas. «Ça devrait faire partie de la stratégie du ministre François Bonnardel», a-t-elle lancé.
«Il faut aussi ouvrir nos esprits quand quelqu’un ne se sent pas bien ou à qui ça lui est arrivé», a-t-elle ajouté.
Selon la chroniqueuse, il faut «prévenir, mais il faut aussi des actions» plus concrètes.
Voyez son analyse au bulletin Noovo Le Fil 17 dans la vidéo qui accompagne ce texte.