C’est que l’Hôpital Sainte-Croix, qui dessert Drummondville, tombe en ruines et le personnel réclame à grands cris l’annonce d’un nouvel établissement.
«On trouve la situation inacceptable, déplorable [pour] la qualité des soins. Le gouvernement portera l’odieux de ce qu’il pourrait arriver à la population», dénonce le président de la Coalition pour un nouvel hôpital régional à Drummondville, Robert Pelletier, au lendemain du dévoilement du budget provincial.
Rappelons que la coalition pour le nouvel hôpital est allée à deux reprises à l’Assemblée nationale pour rappeler l’urgence d’agir. Parmi les problèmes, on dénote des dégâts d’eau à répétition, des pannes d’ascenseur, des fenêtres qui n’ouvrent pas, et en raison de la vétusté de l’immeuble, des défis de stérilisation sont bien présents. Malgré leurs appels répétés, leur voix n’a toujours pas été entendue.
Les documents budgétaires mentionnent toutefois que le projet pourrait être mis à l’étude. On ne confirme donc pas officiellement le lancement du projet, mais celui-ci pourrait être mis sur pied au cours de l’année.
Cette éventualité est loin de convaincre la région. «On est encore dans le conditionnel, dans l’incertitude. C’est sûr que comme soignants à Drummondville, on espérait avoir cette assurance qu’il y aurait un nouvel hôpital un jour pour sortir de celui dans lequel on est», a commenté la médecin de famille à l’Hôpital Sainte-Croix Catherine Tétreault.
«C’est comme si on n’avait pas de canot de sauvetage. On arrive dans une mer agitée, mais on ne sait pas vers où on va s’en aller.» -Dre Catherine Tétreault
En lien avec ce dossier le Parti québécois a déposé une motion mardi à l’Assemblée nationale pour demander à la Coalition avenir Québec (CAQ) de respecter sa promesse de 2018 et de reconnaître le Centre-du-Québec comme une région sociosanitaire distincte, avec un Centre intégré de santé et de services sociaux pleinement autonome.
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