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La ressource, qui a nécessité un investissement de 800 000$ de la part de la Ville de Montréal, a ouvert ses portes à Noovo Info afin de présenter le bilan de ses activités depuis son lancement, elle qui a reçu une centaine d’appels en cinq mois.
Voyez le reportage de Louis-Philippe Bourdeau dans la vidéo liée à l’article.
«Les appels qui nous marquent proviennent de parents qui sont un peu à bout de souffle et de ressources. Ils craignent que leurs enfants perdent le contrôle de leur situation et en viennent à commettre l’irréparable», explique l’intervenante de la ligne RENFORT Annie Barré.
Selon l’intervenante, il s’agit «d’un grand acte d’amour» de la part des intervenants d’aller chercher de l’aide de cette façon.
Les défis pour faire connaître le service restent tout de même considérables. Une campagne de visibilité a donc été lancée pour résoudre le problème. De l’affichage dans le métro et dans les abribus a par exemple été installé.
«Quand on fait de nouveaux projets, il y a toujours des ajustements qui doivent être faits», relève Pierreson Vaval, le directeur, prévention de la violence armée du Centre de prévention de la radicalisation.
«Ces jeunes-là sont souvent tombés entre deux chaises. Ils n’ont pas d’aide. On pense que les services en place sont en mesure de rejoindre ces gens, mais malheureusement, non. Les jeunes, les familles, les communautés ont besoin de nous», poursuit-il.
Malgré les défis, les intervenants sont sûrs que leur projet prendra de l’ampleur, malgré cette période d’ajustement. RENFORT pourrait même être déployé dans l’ensemble du Québec dès l’an prochain.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.