«On se prépare à faire des grosses soirées, à se reposer le soir quand on va aller se coucher parce qu'on sait que ça va être rock ’n’ roll pour tous les matchs, que ce soit un lundi ou un mercredi», rapporte Lucie Ménard, serveuse depuis 20 ans au bar Capri.
«C'est très excitant. On est très fiers du Canadien», mentionne le chansonnier du bar, qui promet de ne chanter uniquement qu'entre les périodes.
Le gérant et propriétaire du pub Epoxy à Montréal, Jonathan Frigon, est très fébrile pour les prochains jours puisque le Canadien en série permet aux bars de «doubler leurs revenus».
Le propriétaire profite des séries pour lancer un message pour les petits bars de quartier.
«Il faut encourager local, je n'ai rien contre la Cage ou contre les Boston Pizza, c'est les gros écrans, mais il faut encourager local. On a besoin des partisans du Canadien», dit-il.
La fièvre des séries s'empare aussi des commerçants.
«Montréal c'est une ville de hockey. Les magasins, les hôtels et les restaurants, on va tous y goûter. C'est un gros morceau de gâteau qu'on va tous avoir», indique Enrique Santana, gérant de la boutique Sport Crescent.