Les jeunes âgés de 15 à 17 ans ont finalement été maîtrisés et arrêtés.
Aucun employé n'a été blessé, a rapporté le président par intérim SPTSSS, Ian Bernier Boily, en entrevue à Noovo Info.
Cette situation met en lumière la sécurité du personnel, qui est pleine négociation de sa convention collective.
«Ce genre de situation vient rappeler à quel point c'est un emploi risqué. C'est quand même un emploi où les gens font face à de la violence quotidienne, et beaucoup plus de la violence psychologique au niveau du Centre jeunesse», a souligné M. Bernier Boily.
Dans les négociations en cours, la question principale porte sur le salaire. Malgré les conditions de travail difficiles, les employés du Centre jeunesse restent dévoués.
«Les employés à la DPJ sont des gens qui se donnent complètement à leur travail. Même s'il y a de la violence, ce sont des gens qui sont là le lendemain et qui continuent à aller au front pour ces enfants.
Le CIUSSS de la Capitale-Nationale a refusé notre demande d'entrevue, mais a voulu réagir par courriel.
«Le CIUSSS de la Capitale-Nationale accompagne actuellement les jeunes, leurs proches, les gestionnaires et les employés qui ont vécu un événement d'une rare intensité, dans un contexte exceptionnel. Nous collaborons à l'enquête policière et nous mettons tout en œuvre afin de faire la lumière sur cet événement.Le CIUSSS de la Capitale-Nationale tient également à rassurer la population, les usagers et leurs familles et à souligner le professionnalisme et la bienveillance des gestionnaires et des employés qui œuvrent au quotidien pour assurer le bien-être et la sécurité des jeunes hébergés dans nos centres de réadaptation», peut-on lire dans le message.
Voyez le reportage de Jacques-Alain Houle dans la vidéo.