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Aux yeux du journaliste économique, le premier mandat du nouveau patron de l’institution financière Éric Provost devra rassurer ses clients en s’assurant que la faille technologique ne se reproduise plus.
Deuxièmement, la Banque Laurentienne aura comme mandat de «rembourser ses clients» lésés par sa panne.
«Rembourser les frais seulement pour le mois de septembre, est-ce que c’est assez?» s’est questionné M. Dion.
Ce dernier a ajouté que la Banque Laurentienne aura besoin d’un quick win d’ici la fin de l’année, «un coup qui va marquer les esprits tant chez les consommateurs que chez les marchés financiers».
Et à long terme, la Banque Laurentienne devra se «trouver une identité», estime M. Dion. «C’est quoi la Banque Laurentienne? Quelle est sa proposition de valeurs.»
Les départs de la PDG Rania Llewellyn et du président du conseil d'administration surviennent à la suite d’une panne informatique, certes, mais également à la suite de nombreux problèmes chez la Banque Laurentienne, rappelle Mathieu Dion.
«Il y a eu une révision stratégique et que la Banque Laurentienne était à vendre cet été et que ça n’a pas fonctionné. Des investisseurs ont vu ça comme un échec de la PDG», se souvient M. Dion.
Outre ces problèmes, le directeur de technologie de la banque a également quitté ses fonctions en août.
«Bref, de nombreux problèmes qui font en sorte qu’on en arrive à la situation d’aujourd’hui.»
À voir dans la vidéo.