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Le nouvel «employé» a pour mission de guider les patients jusqu’à leur rendez-vous ou à un point spécifique du centre hospitalier. La venue de ce nouvel outil devrait créer «une meilleure expérience pour le patient, mais également pour les employés, qui sont très occupés dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre», a expliqué Natalia Tourbina, dirigeante du Bureau de l’innovation au CIUSSS du Centre-sud-de-l’île-de-Montréal.
Mme Tourbina explique qu’au lieu de demander à plusieurs personnes son chemin à travers l’hôpital, le robot servira de guide aux personnes qui ne connaissent pas le chemin. «On commence à toucher à l’avenir avec ça.»
Le projet pilote, qui durera jusqu'à la fin mai, déterminera si cette solution peut être permanente. Si tout se passe bien, le robot demeurera à l’Hôpital Notre-Dame et répondra aux besoins des patients.
Jonathan Auger a vu la conception du robot comme une «superbe occasion de pouvoir tester les limites d’une solution de transport autonome robotisé». Le PDG de Sir Steward, une entreprise spécialisée dans la conception et la fabrication de solutions automatisées, a affirmé que le robot est en mesure de scanner l’entièreté des corridors des différents étages du centre hospitalier. En étant en mesure de se servir de l’ascenseur, il peut se déplacer partout grâce à un programme de reconnaissance, qui permet de détecter les endroits où il ne doit pas se diriger.
Selon M. Auger, cette technologie aidera les centres hospitaliers, mais également les restaurants et les autres domaines afin de transporter des médicaments ou des repas.
«Le robot est là pour être le meilleur outil pour l’humain. Son travail est de réduire les risques de blessures, la charge de travail et de s’assurer que l’humain utilise son intelligence vraiment à bon escient.»
M. Auger assure toutefois que les robots ne pourront jamais totalement remplacer l’humain.
Voyez le reportage d’Emmanuel Leroux-Nega dans la vidéo.