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Pourtant, les libéraux n'ont pas hésité à faire une sortie publique mercredi. La cheffe libérale Dominique Anglade a fait une annonce mercredi avec son candidat libéral dans la circonscription de Laporte, Mathieu Gratton, sur la création d'un Secrétariat pour les personnes qui vivent avec une forme de handicap, si elle est élue en octobre prochain.
Lors de la conférence de presse, une question lui a été posée sur le fait s'il fallait changer ou non sur le mode de scrutin actuel aux élections. Mme Anglade s'est dite ouvert à un débat sur la question.
«Actuellement, on a un mode uninominal majoritaire à un tour. On a 125 circonscriptions, on vote une fois, on vote pour un candidat qui deviendra éventuellement celui qui gagne soit le ou la député et ensuite, en fonctions du nombre de personnes ça positionne les partis à l’Assemblée nationale comme le gouvernement, l’opposition officielle et les autres», a expliqué l'analyste politique Sébastien Proulx.
DOSSIER | Élections 2020
En 2019, la CAQ avait déposé un projet de loi sur un mode de scrutin «mixte avec une compensation régionale».
«Si le projet de loi avait été adopté, il y aurait eu 80 circonscriptions comptées comme on les connaît, 17 régions administratives qui se seraient partagé les autres sièges de l’Assemblée nationale avec un maximum de 125. Ce qui veut dire lorsque tu votes pour quelqu’un dans ta circonscription, bien qu’il ne gagne pas tu aurais aussi voté dans ta région. Et ça aurait fait en sorte que des partis politiques qui se seraient désavantagés dans notre mode de scrutin actuel auraient pu avoir accès à l’Assemblée nationale parce que dans la représentation régionale, par exemple, ils auraient eu suffisamment de votes», a souligné l'ancien ministre au bulletin Noovo Le Fil 17.
Selon lui, certaines formations politiques déjà établies pourraient se retrouver désavantager dans le mode de scrutin actuel. C'est pourquoi, il faudrait quand même y penser.
«Vraisemblablement, il faudra faire cette réflexion pour s’assurer d’avoir une représentation qui est équivalente à ce que les gens souhaitent, soit une meilleure santé démocratique», a ajouté M. Proulx.
Du coté de la Coalition avenir Québec, le chef caquiste a fait quelques annonces sur la composition de son prochain conseil des ministres.
Est-ce une bonne stratégie? Pas vraiment...
«Certains pourraient dire que c’est surprenant d’entendre un premier ministre sortant, même quelqu’un qui n’est pas encore élu, vouloir mettre de l’avant son équipe. Mais, en même temps je pense que François Legault a voulu penser à haute voix […] Dans le contexte actuel, il vaut mieux conserver tout le monde dans l’ombre derrière François Legault, et le chef fera ses choix éventuellement, s’il remporte l’élection, de qui sera appelé à siéger au conseil des ministres», a précisé l'analyste politique.
Voyez son analyse complète ci-contre au bulletin Noovo Le Fil 17.