Parmi les participants du Sommet, on retrouvait notamment la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier.
Catherine Fournier était de passage au bulletin Noovo Info 17 animé par Étienne Fortin-Gauthier vendredi. Voyez son entrevue dans la vidéo accompagnant cet article.
La mairesse rappelle que l’itinérance se veut être un enjeu complexe, comprenant plusieurs racines, comme la toxicomanie, des blessures vécues durant l’enfance, ou l’accès au logement.
«C’est pourquoi on a demandé que plusieurs ministres du Québec s’allient au sein d’un comité politique interministériel auquel on souhaite participer en tant que ville. On veut identifier des pistes de solutions concrètes, qui viendront avec des moyens financiers», a-t-elle expliqué en entrevue.
«Quand on a un enjeu d’une telle ampleur, l’idéal est de s’asseoir tout le monde autour d’une table et d’identifier des pistes d’actions.»
Catherine Fournier rappelle d’ailleurs que les villes veulent être concertées et participer à la lutte contre l’itinérance. «On est volontaire, on veut aider. De toute façon, sur le terrain, c’est nous les gouvernements de proximité. Les gens dans la rue on les voit et on les aide, mais on doit avoir les moyens pour pouvoir en faire davantage», a-t-elle insisté.
Un sentiment d’urgence partagé
D’après Catherine Fournier, les événements des derniers jours ont amené un sentiment d’urgence chez les différents acteurs politiques ainsi que chez la population.
«On voit que tout le monde au Québec a un sentiment d’urgence par rapport à la crise de l’itinérance. D’avoir ce constat partagé, je trouve ça positif. Maintenant, il reste à se mettre en action», a-t-elle indiqué.
Pour l’entrevue intégrale, voyez la vidéo.