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Dorline Sokoundjou a accepté de livrer son témoignage à Noovo Info pour tenter de calmer le jeu et dénoncer ce que sa famille endure depuis le début de la semaine. Elle nous a demandé de ne pas montrer son visage, de crainte d’être reconnue dans la rue.
Ses employés et elle vivent dans la peur depuis que des individus anonymes ont pris d’assaut sa ligne téléphonique et sa messagerie Facebook pour l’invectiver.
«Salut, tu as essayé de me poursuivre. Je te dénonce, petite conne», peut-on entendre dans l’un des messages téléphoniques laisser sur sa boîte vocale.
Au bout du rouleau, elle dit avoir de la difficulté à dormir et souhaite tourner la page sur ce moment difficile pour elle et son entreprise.
«Mettez-vous à notre place», lance Mme Sokoundjou, au bord des larmes.
«Ces commentaires peuvent affecter non seulement l’image du commerce, mais aussi des personnes», ajoute-t-elle.
Mme Sokoundjou, qui est mère d’un jeune enfant, déplore que son rêve entrepreneurial puisse être mis à mal par des personnes qui s’en prennent à elle sur internet.
«Qu’est-ce qui les motive à s’unir pour venir ternir l’image du commerce de quelqu’un?», demande la propriétaire, émotive.
Toute cette histoire a commencé lorsqu’une Ontarienne a reproché à la propriétaire sa présumée attitude agressive après l’avoir empêchée d’utiliser les toilettes du resto sans avoir fait d’achat sur place. Selon la dame, qui a partagé son expérience dans un avis Google, la propriétaire serait venue la voir et aurait commencé à crier et exigeait un montant de 15 $ pour utiliser les toilettes.
«Nous sommes un organisme à but lucratif […] et je pense qu’un propriétaire a le droit de tenir son local de la manière qu’il le veut», explique Dorline Sokoundjou.
La propriétaire espère maintenant que la poussière retombera et qu’elle pourra tourner la page sur cette histoire.
Voyez le reportage de Julien Bouthillier dans la vidéo.
Avec la collaboration de Laurie Gervais pour Noovo Info.