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«Ce n’est pas une maladie mentale, c’est un hobby», a répliqué Jessie Lacourse, membre de la communauté furry et fabricante de costumes. «C’est dans le même univers que les gens qui jouent à Donjons & Dragons ou qui font des Grandeurs Nature.»
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Le phénomène furry tire notamment ses origines des Looney Tunes et de ses personnages anthropomorphiques, le plus célèbre étant Bugs Bunny.
«Je trouve ça décevant que les gens commentent n’importe quoi sans faire de recherches», ajoute Oliver Decarie, autre membre de la communauté furry. La communauté est d’ailleurs très présente sur le web et se veut très ouverte aux membres des minorités sexuelles. «Je dirais que c’est 80% de LGBTQ+», ajoute Jessie Lacourse.
Crédit photo: Noovo Info
La communauté a d’ailleurs aidé Olivier à assumer son identité sexuelle. «Ça m’a aidé à extérioriser mes émotions!», explique-t-il. Pour Marc-Antoine Côté, c’est carrément un alter ego. «Mon personnage, c’est une autre partie de moi qui me permet de montrer autre chose», conclut-il.
Alors que certaines personnes qualifient le phénomène comme étant pornographique, sexuel et fétichiste, Jessie Larouche réplique le tout est totalement faux.
«On est ouverts à la sexualité, mais ce n’est pas seulement ça. C’est seulement l’une des portes dans le hobby.»
Crédit photo: Greenfox Productions
Les furries se réunissent régulièrement dans des lieux publics, et font fureur.
Crédit photo: Greenfox Productions
Voyez le reportage de Jean-Simon Bui dans la vidéo.