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«Il peut y avoir un risque pour l’écosystème et la santé du sol. Les champs qui ont eu du plastique il y a cinq ans, et plus du tout depuis, on retrouve encore des fragments de bonne taille et de petits fragments dans les sols», explique Olivier Morissette, professeur en biologie à l’UQAC.
Les paillis de plastique agricole sont déposés au sol dans les champs et agissent comme une serre aidant ainsi à faire pousser des variétés de produits qui seraient normalement plus difficiles à cultiver.
Par exemple, ce procédé permet de faire pousser du maïs au Saguenay-Lac-Saint-Jean alors que ce légume pousse généralement plus au sud du Québec en raison de la chaleur.
M. Morissette et ses collègues souhaitent que la technologie des paillis de plastique soit abandonnée dans l’agriculture au Québec.
«Trouver des cultivars différents qui poussent mieux sous nos latitudes, avec notre climat ou peut-être regarder d’autres plantes qui peuvent être aussi utilisées en ensilage, comme l’orge ou le seigle, des cultures qui pourraient servir sans l’utilisation de plastique», explique Olivier Morissette en soulignant que pour le moment, il n’existe pas de plastique réellement végétal.
L’Union des producteurs agricoles n’a pas souhaité commenter l’étude de l’UQAC, mais a tenu à préciser que l’organisme est constamment à la recherche de solution pour des pratiques plus durables pour les agriculteurs.
Les détails dans le reportage de Jade Laplante.