Les producteurs acéricoles estiment que les terres publiques pourraient être utiles à l’agrandissement des érablières du Québec.
«Il n’y a aucune vision pour l’acériculture en terre publique, ce ne sont que des bâtons dans les roues et des obstacles […]», déplore Jonathan Blais, président des producteurs acéricoles de l’Estrie.
Les acériculteurs estiment que les terres publiques doivent servir à autre chose qu’au secteur forestier.
«L’industrie forestière nous a menés historiquement au Québec d’une crise à autre, de rupture de stock en rupture de stock, d’exode rural et de paysages dévastés.»
Les producteurs acéricoles de l’Estrie voudraient mettre la main sur une partie des terres publiques de la région
«On a ciblé à court terme, dans la période 0 à 10 ans, 2800 hectares qu’on veut aménager et sur le moyen terme, 10 à 20 ans, c’est 1400 hectares. Tout ça sur un domaine forestier public en Estrie de 40 000 hectares. On ne demande pas beaucoup», explique Jonathan Blais.
L’UPA donne son appui aux producteurs acéricoles. Le groupe plaide que l’accès aux terres publiques est aussi une façon pour la relève d’accéder à la production acéricole.
En réaction, la ministre des Ressources naturelles et des Forêts a fait savoir par courriel à Noovo Info que le développement de l’acériculture en forêt publique «lui tenait à cœur» en rappelant qu’elle avait présenté le tout premier plan de développement de l’acériculture en forêt publique en avril 2023.
«Le but étant de trouver un juste équilibre entre les différents usages pour profiter pleinement des bienfaits économiques, environnementaux et sociaux de la forêt publique», conclut-elle.
Les détails dans le reportage de Fanny Lachance-Paquette.