«La récolte de l’eau d’érable et des sucres, du sirop d’érable, a été très bonne cette année», a expliqué Arthur Ilitis, propriétaire de La cabane chez Arthur.
Les érablières du Québec ont connu une année record en 2024 et l'industrie souhaitait que 2025 soit à la hauteur.
«Au début on se demandait si ça allait être une bonne ou une mauvaise saison, mais finalement la température s’est replacée un petit peu […] et finalement nous avons eu des sirops clairs, super goûteux», a raconté le copropriétaire de l’Érablière du village, Maximilien Leblanc-Bôlatre, à Noovo Info.
La guerre tarifaire entre le Canada et les États-Unis, provoquée par Donald Trump, aura eu un impact positif - du moins jusqu'à maintenant - sur l’industrie acéricole.
«Ça crée un peu un buzz du printemps pour stocker des volumes aux États-Unis. Nous avons une demande qui est ponctuelle hors de l’ordinaire aux États-Unis et une augmentation des volumes, les fournisseurs ont voulu se stocker des sirops […]», a expliqué Jonathan Blais, président des producteurs et productrices acéricoles du Québec.
La clientèle était également au rendez-vous pour les repas dans les érablières.
Si les cabanes à sucre doivent faire régulièrement face à des «no-shows» – comme ce fût le cas en mars dernier pour une cabane à sucre de Cookshire-Eaton –, le phénomène semble avoir été moins présent cette année. Plusieurs érablières ont mis de l'avant des mesures pour éviter d'être confrontées aux no-shows, en réclament notamment un dépôt ou le paiement de la facture des repas avant le jour de la réservation.
Par ailleurs, l’Estrie travaille toujours à développer l’acériculture sur les terres publiques.