Passer au contenu principal
À voir:

Début du contenu principal.

Justice

Un Montréalais condamné à 40 mois de prison pour exportation illégale en Russie

Il a utilisé deux entreprises de Brooklyn, à New York, pour acheter des appareils électroniques et les envoyer à des entreprises russes.

Nikolay Goltsev a été condamné pour avoir organisé un stratagème visant à exporter illégalement vers la Russie depuis les États-Unis.
Nikolay Goltsev a été condamné pour avoir organisé un stratagème visant à exporter illégalement vers la Russie depuis les États-Unis.

Source

La Presse canadienne
La Presse canadienne

Un Montréalais a été condamné à 40 mois de prison par un tribunal fédéral américain pour avoir organisé un stratagème visant à exporter illégalement vers la Russie, à des fins militaires, des composants électroniques d'une valeur de plusieurs millions de dollars.

Nikolay Goltsev, âgé de 38 ans, a utilisé deux entreprises de Brooklyn, à New York, pour acheter des appareils électroniques auprès de fabricants américains et les envoyer à des entreprises russes qui sont sous le coup de sanctions du gouvernement américain.

 

Une partie de l'équipement a ensuite été retrouvée dans des plateformes d'armement russe et des équipements de renseignement de signaux saisis en Ukraine.

Le procureur général américain, Merrick Garland, a déclaré dans un communiqué mercredi que Goltsev avait profité de la vente de technologies américaines pour «faire progresser la guerre brutale de la Russie en Ukraine».

Le département américain de la Justice a estimé que l'une des entreprises de Brooklyn avait effectué vers la Russie des centaines d'expéditions, d'une valeur de plus de 7 millions $. Selon la justice américaine, le gouvernement a saisi environ 1,68 million $ US en lien avec ce stratagème.

L'épouse de Goltsev, Kristina Puzyreva, une Canadienne d'origine russe, avait été condamnée en juillet à 24 mois de prison pour complot visant à blanchir les produits de ce stratagème d'exportation.

Un autre coaccusé, Salimdzhon Nasriddinov, attend de connaître sa peine.

Source

La Presse canadienne
La Presse canadienne