Début du contenu principal.
L'idée de constituer un front commun élargi pour la prochaine négociation du secteur public n'est pas gagnée d'avance, alors que la FAE se dit «capable de négocier seule» et que le syndicat des fonctionnaires n'a même pas encore conclu d'entente pour sa précédente convention collective.
Quant à la FIQ (Fédération interprofessionnelle de la santé), qui représente 76 000 infirmières, infirmières auxiliaires et autres, elle n'a pas voulu commenter le dossier, lorsque jointe jeudi.
La Presse Canadienne a révélé mercredi que les trois centrales syndicales, la CSQ, la CSN et la FTQ, s'affairaient à reconstituer un front commun en vue de la prochaine négociation des conventions collectives, qui arriveront à échéance en mars 2023. En vertu des règles, les demandes syndicales doivent être déposées en octobre cette année.
Or, certains, comme la FTQ, sont ouverts à l'idée de former une alliance la plus large possible, ce qui inclurait d'autres organisations syndicales en plus des trois centrales.
Joint jeudi, le président de la Fédération autonome de l'enseignement, Sylvain Mallette, n'a guère manifesté d'enthousiasme. Il a carrément incité les centrales à «ne pas perdre de temps à essayer de nous joindre sur cette question-là».
Pour ce qui est du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec, son président général, Christian Daigle, ne dit pas non, mais son syndicat vient de se doter d'un mandat de 10 jours de grève, parce qu'il n'a toujours pas conclu d'entente pour la convention 2020-2023.