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«J’ai demandé au Centre de services scolaire des Samares de me fournir un portrait complet, le plus précis possible de la suite des événements.»
«Troublé» par le cas d’un père qui s’en serait pris physiquement à un jeune qui intimidait son fils dans une école de Berthierville, dans Lanaudière, Bernard Drainville demande au Centre de services scolaire (CSS) des Samares de rendre des comptes sur ce qui s’est produit.
Le ministre de l’Éducation attend aussi des réponses de la part du CSS des Samares à savoir si le plan de lutte contre la violence et l’intimidation est en vigueur à l’école secondaire Pierre-de-Lestage, où la présumée agression aurait eu lieu.
«J’ai demandé au Centre de services scolaire des Samares de me fournir un portrait complet, le plus précis possible de la suite des événements», a déclaré M. Drainville dans un point de presse à l’Assemblée nationale, mercredi.
L’homme impliqué dans cette affaire a été arrêté et accusé de voies de fait et de menaces de mort au palais de justice de Joliette. Le Centre de services scolaire des Samares refuse de commenter l’affaire en raison de la judiciarisation de la situation.
M. Drainville trouve «qu’on ne peut pas cautionner le fait qu’un parent décide de se faire justice lui-même». Selon le témoignage d’une mère de trois filles qui fréquentent l’école où se seraient produits les événements relayés par TVA Nouvelles, un groupe d’élèves intimiderait les autres dans une situation qui perdurerait depuis un certain temps.
À ce sujet, le ministre Drainville indique que «si le CSS des Samares nous dit qu’ils ont besoin d’aide pour gérer cette école, on va l’accompagner et, s’il faut fournir des ressources supplémentaires, on le fera».
Le ministère de l’Éducation a déployé, en octobre 2023, un nouveau plan d’action pour prévenir la violence et l’intimidation dans les écoles. Mercredi, M. Drainville a répété ad nauseam que chaque école doit suivre ce plan et que son ministère est en train de vérifier s’il est déployé à l’école Pierre-de-Lestage – ce qui pourrait éventuellement signifier des sanctions auprès des élèves.
«La tolérance qu’on a envers la violence et l’intimidation, c’est zéro», a commenté le ministre. «On ne peut pas accepter ce genre d’événement et que des élèves posent des gestes d’intimidation et de violence envers d’autres élèves.»