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«On a défini c’est quoi le décorum, c’est quoi le respect, un peu comme ça se fait ailleurs comme à l’Assemblée nationale et à la Chambre des communes», explique Évelyne Beaudin, mairesse de Sherbrooke.
Le dossier a été apporté mardi au conseil de Ville de Sherbrooke et il ne fait pas l'unanimité.
«Il paraît qu’on va englober à peu près n’importe quoi, par exemple les gros soupirs, le roulement des yeux, tourner le dos, rire trop fort, on peut en nommer encore. Alors, on arrête où?», questionne Danielle Berthold, conseillère municipale du District de Desranleau.
Le gouvernement du Québec demande aussi d’introduire des possibilités d’amandes dans des cas qui seraient plus sévères.
«Quelqu’un qui ferait de l’intimidation ou du harcèlement, peu importe que ça vienne du citoyen, des élus ou des employés. Ce bout-là, les gens ont l’impression que c’est quelque chose complètement nouveau, mais on avait déjà certaines possibilités», souligne la mairesse de Sherbrooke.
Voyez le reportage de Fanny Lachance-Paquette dans la vidéo.