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Six Guatémaltèques ont été arrêtés pour trafic de migrants vers les États-Unis
Les accusés ont été inculpés pour complot, mise en danger de la vie d'autrui causant blessures corporelles graves et décès.
Six Guatémaltèques ont été arrêtés lundi au Guatemala et au Texas pour trafic d'êtres humains. Les accusations sont entre autres liées à un accident de camion semi-remorque survenu en 2021 au Mexique qui a tué plus de 50 migrants, ont indiqué les autorités.
Le camion était rempli d'au moins 160 migrants, dont beaucoup d'origines guatémaltèques, lorsqu'il s'est écrasé contre le support d'une passerelle piétonne à Tuxtla Gutiérrez, la capitale de l'État du Chiapas, dans le sud du pays. Les arrestations ont été annoncées à l'occasion du troisième anniversaire de l'accident.
Selon l'acte d'accusation dévoilé lundi à Laredo, au Texas, les autorités guatémaltèques ont arrêté Tomas Quino Canil, 36 ans; Alberto Marcario Chitic, 31 ans; Oswaldo Manuel Zavala Quino, 24 ans; et Josefa Quino Canil de Zavala, 42 ans.
Un autre homme, Jorge Agapito Ventura, a été arrêté à son domicile à Cleveland, au Texas, ont indiqué les autorités américaines. Les forces de l'ordre guatémaltèques ont noté une sixième arrestation. L'acte d'accusation fédéral américain présente un sixième nom censuré.
Les accusés ont été inculpés pour complot, mise en danger de la vie d'autrui causant blessures corporelles graves et décès.
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On ne savait pas lundi soir si les personnes arrêtées avaient des avocats aux États-Unis qui pouvaient commenter en leur nom. Les responsables du ministère de la Justice n'ont pas immédiatement répondu à un courriel lundi soir.
L'acte d'accusation les accuse d'avoir conspiré pour faire passer clandestinement des migrants du Guatemala via le Mexique vers les États-Unis contre rémunération. Dans certains cas impliquant le trafic d'enfants non accompagnés, les accusés fournissaient des scripts de ce qu'ils devaient dire s'ils étaient appréhendés, selon l'acte d'accusation.
Les passeurs déplaçaient les migrants à pied, à l'intérieur de microbus, de camions à bestiaux et de semi-remorques, selon l'acte d'accusation. Les passeurs utiliseraient le service de messagerie Messenger de Facebook pour demander et remettre des documents d’identité aux migrants afin de les faire entrer aux États-Unis.
«La tragédie qui s’est produite il y a trois ans aujourd’hui au Chiapas est une nouvelle preuve que les passeurs sont impitoyables, insensibles et dangereux», a déclaré le secrétaire américain à la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas.
Le ministre guatémaltèque de l’Intérieur, Francisco Jiménez, a déclaré que les accusés faisaient partie d’une structure criminelle appelée Los Quino, et que les autorités américaines avaient demandé l’extradition des quatre personnes arrêtées au Guatemala.
Les autorités ont exécuté 15 mandats de perquisition à travers le Guatemala lundi, a déclaré M. Jiménez. Il a ajouté qu’ils avaient le soutien des gouvernements américain et mexicain.
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