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Sept ans de prison requis contre l'ancien représentant américain George Santos

ARCHIVE - L'ancien représentant américain George Santos arrive au tribunal de Central Islip, New York, le 19 août 2024.
ARCHIVE - L'ancien représentant américain George Santos arrive au tribunal de Central Islip, New York, le 19 août 2024.

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Associated Press
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Le parquet requiert plus de sept ans de prison contre l'ancien représentant américain George Santos, tombé en disgrâce, après avoir plaidé coupable de fraude fédérale et d'usurpation d'identité.

Le procureur du district Est de New York a plaidé vendredi, dans un document déposé au tribunal, qu'une lourde peine était justifiée, car les «crimes sans précédent» du républicain new-yorkais avaient «tourné en dérision» le système électoral du pays.

«De la création d'une biographie entièrement fictive à son vol insensé d'argent auprès de donateurs âgés et handicapés, l'avidité débridée de Santos et son appétit vorace pour la célébrité lui ont permis d'exploiter le système même par lequel nous choisissons nos représentants», a écrit le parquet.

Le parquet a également soutenu que Santos avait été «impénitent et provocateur» pendant des années, qualifiant les poursuites de «chasse aux sorcières» et refusant de démissionner du Congrès une fois son tissu de mensonges démentis.

Ils ont indiqué que ses affirmations de remords après avoir plaidé coupable étaient «creuses» et ont suggéré qu'il présentait un «risque élevé de récidive», étant donné qu'il n'a renoncé à aucun de ses biens mal acquis ni remboursé aucune de ses victimes.

Dans un courriel adressé à l'Associated Press, les avocats de Santos ont qualifié cette proposition de sept ans d'«absurde et infondée», affirmant qu'elle semblait «conçue pour s'en prendre à un homme qui assumait déjà l'entière responsabilité de ses actes».

Dans leur propre mémorandum de condamnation publié vendredi, ils ont rejeté l'idée que Santos retombe dans ses activités criminelles, soulignant qu'il n'avait aucun antécédent judiciaire et qu'il apportait également un soutien «crucial» à sa sœur et à sa jeune fille.

Ils ont plaidé pour une peine de deux ans de prison, soit la peine minimale obligatoire pour vol d'identité aggravé.

Les avocats maintiennent qu'une telle peine est conforme à celles prononcées contre l'ancien représentant américain Jesse Jackson Jr. et d'autres personnalités politiques confrontées à des délits financiers similaires.

Ils ont également vanté la coopération de Santos dans une enquête fédérale distincte concernant un Texasien qui avait tenté de l'escroquer de près d'un million de dollars américains en se faisant passer pour un truqueur politique et en proposant de détruire des preuves dans ses dossiers.

«Cette condamnation, conjuguée aux conséquences collatérales importantes que M. Santos a déjà subies — notamment la perte de son siège au Congrès et l'humiliation publique — enverrait un message clair : un tel comportement ne sera pas toléré», ont écrit les avocats.

Un juge fédéral de Long Island doit statuer sur la peine de Santos lors d'une audience le 25 avril.

Ce républicain autrefois prometteur, qui représentait certaines parties du Queens et de Long Island, n'a exercé ses fonctions qu'un an à peine avant d'être destitué par ses collègues de la Chambre des représentants en 2023. Il est ainsi devenu le sixième membre du Congrès à être expulsé dans l'histoire de la Chambre.

La chute politique de Santos est survenue après la révélation qu'il avait inventé une grande partie de sa vie, ce qui a soulevé des questions sur la manière dont l'inconnu politique avait financé sa campagne victorieuse.

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