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Martine Biron s'est dite «énormément inquiète» quant à la montée en puissance du discours américain anti-LGBTQ.
Québec investira un total de 23,7 millions de dollars (M$) pour la lutte contre l’homophobie et la transphobie, et ce, jusqu’en 2028.
Annoncé jeudi par la ministre responsable de la Condition féminine et chargée de la lutte contre l'homophobie et la transphobie Martine Biron, le Plan d’action gouvernemental de lutte contre l’homophobie et la transphobie aura pour but «d’améliorer la qualité de vie des personnes de la diversité sexuelle et de genre» en appuyant les organismes œuvrant auprès des communautés LGBTQ+.
Voyez le reportage d'Étienne Fortin-Gauthier dans la vidéo liée à l'article.
«Alors qu'on observe une montée inquiétante des discours haineux envers la communauté LGBTQ+ un peu partout dans le monde et au Québec, ce plan de lutte se veut un moyen d'agir pour renforcer les actions des groupes communautaires qui œuvrent auprès de la communauté», a ajouté Mme Biron.
«C'est un pas de plus vers un Québec plus ouvert et plus accueillant.»
En conférence de presse, la députée de Chutes-de-la-Chaudière s’est par ailleurs dite «énormément inquiète» quant à la montée en puissance du discours américain anti-LGBTQ.
«Le discours américain anti-LGBTQ m’inquiète énormément», lance la ministre Martine Biron @M_Biron @NoovoInfo #polqc #lgbtq pic.twitter.com/U1mVT1kE42
— Étienne Fortin-Gauthier (@EtienneFG) December 14, 2023
Quant à cet investissement de près de 24 M$, Québec a mentionné ses cinq priorités:
Avec cette somme, le gouvernement Legault compte également renforcer la capacité d'action du Bureau de lutte contre l'homophobie et la transphobie, «dont le mandat est de coordonner les efforts gouvernementaux pour prévenir et contrer l'homophobie et la transphobie», indique-t-on par voie de communiqué.
La responsable solidaire en matière de services sociaux, Christine Labrie accueille comme «une très bonne nouvelle» le Plan de lutte à l'homophobie et la transphobie, mais trouve «décevant» que le gouvernement ne réponde pas aux demandes des organismes en matière de financement.
« [...] Il est décevant qu’on s’obstine à maintenir du financement par projet, alors que les organismes demandent que ce soit à la mission afin de les libérer d’un stress administratif important et d’assurer leur pérennité», a réagi Mme Labrie dans une note envoyée aux médias.
La députée de Québec solidaire estime également que Québec devra maintenir une collaboration étroite avec les groupes «pour que ce plan soit déployé adéquatement sur le terrain et que les différentes actions répondent réellement aux besoins de ceux et celles qui sont touchés.»
Mme Labrie se dit par ailleurs soulagée « qu’un coup de barre soit donné en matière de prévention et de formations au sein des services publics», mais espère aussi que les formations seront récurrentes.
«Notons que de nombreuses inquiétudes demeurent quant au Comité de sages alors que les principaux intéressés sont toujours exclus de l’exercice de la CAQ en matière d’identité de genre », a conclu Christine Labrie.
Avec les informations d'Étienne Fortin-Gauthier pour Noovo Info